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  • Nombre de pages360
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-253-18277-1
  • EAN9782253182771
  • Date de parution27/05/2015
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

"Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l'autre. L'originalité de cette histoire, c'est qu'ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous unis dans la Fin du Monde." Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer.
F. B. "Un livre émouvant et fort qui confère à la littérature une mission fondamentale : dire l'indicible." Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire. "Frédéric Beigbeder restitue le drame dans sa brutalité, sans bavardage. On ne peut qu'être impressionné par Windows in the World." Josyane Savigneau, Le Monde des livres.
"Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes la mort arrive à pas mal de gens, un jour ou l'autre. L'originalité de cette histoire, c'est qu'ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous unis dans la Fin du Monde." Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer.
F. B. "Un livre émouvant et fort qui confère à la littérature une mission fondamentale : dire l'indicible." Gérard de Cortanze, Le Magazine littéraire. "Frédéric Beigbeder restitue le drame dans sa brutalité, sans bavardage. On ne peut qu'être impressionné par Windows in the World." Josyane Savigneau, Le Monde des livres.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Sébastien L. - 2Decitre Levallois-Perret
5/5
Fenêtre sur l'indicible
Pendant près de deux heures, Carthew et ses deux fils Jerry et David, partis prendre leur petit-déjeuner au 107eme étage du World Trade Center, vont vivre l'enfer au cœur de l'attentat du 11 septembre 2001. Le réalisme de ce devoir de mémoire est digne d'un documentaire ; avec son empathie profonde pour les victimes, Beigbeder réussit un livre à la fois choquant et utile en décrivant l'inimaginable. Prix Interrallié 2003
Pendant près de deux heures, Carthew et ses deux fils Jerry et David, partis prendre leur petit-déjeuner au 107eme étage du World Trade Center, vont vivre l'enfer au cœur de l'attentat du 11 septembre 2001. Le réalisme de ce devoir de mémoire est digne d'un documentaire ; avec son empathie profonde pour les victimes, Beigbeder réussit un livre à la fois choquant et utile en décrivant l'inimaginable. Prix Interrallié 2003
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
1/5
Quand Beigbé sort la tête de son nombril....
Et bien ça donne un petit livre pas mal fichu, prenant, avec des personnages attachants et de la justesse dans le ton qui suscitent des émotions douloureuses, mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, ni un Ground Zero sans casser des tours. (oui, je sais c'est de mauvais goût, 1000 excuses à tous ceux qui ont souffert plus personnellement que moi de cet innommable "évènement"...) Un honnête travail d'écrivain.
Et bien ça donne un petit livre pas mal fichu, prenant, avec des personnages attachants et de la justesse dans le ton qui suscitent des émotions douloureuses, mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, ni un Ground Zero sans casser des tours. (oui, je sais c'est de mauvais goût, 1000 excuses à tous ceux qui ont souffert plus personnellement que moi de cet innommable "évènement"...) Un honnête travail d'écrivain.
  • Polémique
  • Emouvant
  • XXIe siècle
  • resto d'une Twin Towers
  • un père et ses enfants

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.1/5
sur 26 notes dont 2 avis lecteurs
4/5
"Fenêtre sur le monde"
« Le seul moyen de savoir ce qui s’est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la Tour Nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c’est de l’inventer. » Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes, la mort arrive à plein de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est qu’ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les hommes ? On ne dirait pas : ils ne se parlent pas. Ils font la gueule, comme tous ceux qui se sont levés trop tôt et mastiquent leur petit déjeuner dans une cafétéria de luxe. De temps en temps, certains prennent des photos de la vue, qui est la plus belle du monde. Derrière les immeubles carrés, la mer est ronde ; les sillages des bateaux y dessinent des formes géométriques. Même les mouettes ne vont pas aussi haut. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Lorsque leurs regards se croisent par mégarde, ils raclent leur gorge et replongent illico dans les journaux. Début septembre, tôt le matin, tout le monde est de mauvaise humeur : les vacances sont terminées, il faut tenir bon jusqu’à Thanksgiving. Le ciel est bleu mais personne n’en profite. Dans un instant, au Windows on the World, une grosse Portoricaine va se mettre à crier. Un cadre en costume cravate aura la bouche bée. « Oh my God. » Deux collègues de bureau resteront muets de stupéfaction. Un grand rouquin lâchera un « Holy shit! » La serveuse continuera de verser son thé jusqu’à ce que la tasse déborde. Il y a des secondes qui durent plus longtemps que d’autres. Comme si l’on venait d’appuyer sur la touche « Pause » d’un lecteur de DVD. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous cavaliers de l’Apocalypse, tous unis dans la Fin du Monde. " d' habitude dans un restaurant, on fait cuire toutes sortes d'aliments, mais pas la clientèle : ici, le barbecue, c'est nous ! " Il fait de plus en chaud. Tous ont compris qu'ils allaient mourir et la question fondamentale qui se pose est : aurais-je vécu autrement si j'avais su que j'allais mourir ? "Windows on the world (fenetre sur le monde)" est le nom du restaurant au sommet du world trade center. Restaurant dont un serveur se jeta, tete la première, photo qui a fait le tour du monde. Les attentats du 11 Septembre 2001, sur le World Trade Center, ont marqué à jamais l’histoire du monde. Et tous ces gens, tous ces employés, voyant arriver l’avion, et souffrant ensuite pendant de longues minutes, enfermés dans les tours, qu’ont ils vécus ? "Le meilleur moyen de le savoir, c’est de l’inventer" proclame l’auteur. Pari osé, pari relevé haut la main. Nous suivons alors, minute par minute, le récit d’un américain, père de famille divorcé et papa gâteau, ayant, le matin même, cédé aux caprices de ses enfants. C’est ainsi qu’ils se retrouvent dans le "Windows on the World", le restaurant situé au dernier étage de la tour Nord. Ils n'ont plus que quelques minutes à vivre, mais ils ne le savent pas. Certains bouquins sont comme des contrats de téléphonie mobile ou des billets d’avion low cost : il vaut mieux lire ce qui est écrit en petits caractères, au risque de s’exposer à de fâcheux malentendus. La qualité du service réside dans l’astérisque. C’est le cas ici. on court au quiproquo si l’on ignore le sous-titre : roman. Indication certes anodine mais qui place d’emblée ces pages dans le domaine de la fiction et exige du lecteur une attitude particulière. Il ne s’agit pas de considérer les faits narrés comme parfaitement authentiques, mais d’accepter d’y croire. Dans le cas présent, cela évite bien des mauvaises surprises. Les personnages sont fictifs donc le Frédéric Beigbeder dont il est ici question est à distinguer de celui bien réel. Certains ont trouvé le livre choquant et son humour déplacé, une insulte aux familles des victimes et aux vicitimes elles-mêmes. Les critiques littéraires n'ont pas été tendres avec lui et ce livre. Je l'ai trouvé parfois également choquant mais pas méchamment choquant. C'est le style beigbeder. On sait qu'il n'y va pas de main morte quelquefois, qu'il ne pratique pas la langue de bois. vous voilà prévenu :)
« Le seul moyen de savoir ce qui s’est passé dans le restaurant situé au 107e étage de la Tour Nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c’est de l’inventer. » Vous connaissez la fin : tout le monde meurt. Certes, la mort arrive à plein de gens, un jour ou l’autre. L’originalité de cette histoire, c’est qu’ils vont tous mourir en même temps et au même endroit. Est-ce que la mort crée des liens entre les hommes ? On ne dirait pas : ils ne se parlent pas. Ils font la gueule, comme tous ceux qui se sont levés trop tôt et mastiquent leur petit déjeuner dans une cafétéria de luxe. De temps en temps, certains prennent des photos de la vue, qui est la plus belle du monde. Derrière les immeubles carrés, la mer est ronde ; les sillages des bateaux y dessinent des formes géométriques. Même les mouettes ne vont pas aussi haut. La plupart des clients du Windows on the World ne se connaissent pas entre eux. Lorsque leurs regards se croisent par mégarde, ils raclent leur gorge et replongent illico dans les journaux. Début septembre, tôt le matin, tout le monde est de mauvaise humeur : les vacances sont terminées, il faut tenir bon jusqu’à Thanksgiving. Le ciel est bleu mais personne n’en profite. Dans un instant, au Windows on the World, une grosse Portoricaine va se mettre à crier. Un cadre en costume cravate aura la bouche bée. « Oh my God. » Deux collègues de bureau resteront muets de stupéfaction. Un grand rouquin lâchera un « Holy shit! » La serveuse continuera de verser son thé jusqu’à ce que la tasse déborde. Il y a des secondes qui durent plus longtemps que d’autres. Comme si l’on venait d’appuyer sur la touche « Pause » d’un lecteur de DVD. Dans un instant, le temps deviendra élastique. Tous ces gens feront enfin connaissance. Dans un instant, ils seront tous cavaliers de l’Apocalypse, tous unis dans la Fin du Monde. " d' habitude dans un restaurant, on fait cuire toutes sortes d'aliments, mais pas la clientèle : ici, le barbecue, c'est nous ! " Il fait de plus en chaud. Tous ont compris qu'ils allaient mourir et la question fondamentale qui se pose est : aurais-je vécu autrement si j'avais su que j'allais mourir ? "Windows on the world (fenetre sur le monde)" est le nom du restaurant au sommet du world trade center. Restaurant dont un serveur se jeta, tete la première, photo qui a fait le tour du monde. Les attentats du 11 Septembre 2001, sur le World Trade Center, ont marqué à jamais l’histoire du monde. Et tous ces gens, tous ces employés, voyant arriver l’avion, et souffrant ensuite pendant de longues minutes, enfermés dans les tours, qu’ont ils vécus ? "Le meilleur moyen de le savoir, c’est de l’inventer" proclame l’auteur. Pari osé, pari relevé haut la main. Nous suivons alors, minute par minute, le récit d’un américain, père de famille divorcé et papa gâteau, ayant, le matin même, cédé aux caprices de ses enfants. C’est ainsi qu’ils se retrouvent dans le "Windows on the World", le restaurant situé au dernier étage de la tour Nord. Ils n'ont plus que quelques minutes à vivre, mais ils ne le savent pas. Certains bouquins sont comme des contrats de téléphonie mobile ou des billets d’avion low cost : il vaut mieux lire ce qui est écrit en petits caractères, au risque de s’exposer à de fâcheux malentendus. La qualité du service réside dans l’astérisque. C’est le cas ici. on court au quiproquo si l’on ignore le sous-titre : roman. Indication certes anodine mais qui place d’emblée ces pages dans le domaine de la fiction et exige du lecteur une attitude particulière. Il ne s’agit pas de considérer les faits narrés comme parfaitement authentiques, mais d’accepter d’y croire. Dans le cas présent, cela évite bien des mauvaises surprises. Les personnages sont fictifs donc le Frédéric Beigbeder dont il est ici question est à distinguer de celui bien réel. Certains ont trouvé le livre choquant et son humour déplacé, une insulte aux familles des victimes et aux vicitimes elles-mêmes. Les critiques littéraires n'ont pas été tendres avec lui et ce livre. Je l'ai trouvé parfois également choquant mais pas méchamment choquant. C'est le style beigbeder. On sait qu'il n'y va pas de main morte quelquefois, qu'il ne pratique pas la langue de bois. vous voilà prévenu :)
  • Triste
  • Crispant
  • Choquant
1/5
J’ai rarement lu un livre aussi affligeant. Le matraquage médiatique de ces derniers temps concernant le 11 septembre m’a fait penser que j’avais ce livre dans ma PAL. Je me suis dit que c’était là l’occasion de le lire. N’ayant pas d’opinion particulière sur l’auteur j’y suis allée gaiement, sans a priori, sans espoir particulier, mais avec beaucoup de curiosité. [Lire la suite : http://bit.ly/PwH2Ic]
J’ai rarement lu un livre aussi affligeant. Le matraquage médiatique de ces derniers temps concernant le 11 septembre m’a fait penser que j’avais ce livre dans ma PAL. Je me suis dit que c’était là l’occasion de le lire. N’ayant pas d’opinion particulière sur l’auteur j’y suis allée gaiement, sans a priori, sans espoir particulier, mais avec beaucoup de curiosité. [Lire la suite : http://bit.ly/PwH2Ic]
  • Crispant
  • Révoltant
Frédéric Beigbeder
Frédéric Beigbeder est né le 21 septembre 1965 à Neuilly-sur-Seine. De nationalité française, il est un écrivain, un critique littéraire, un chroniqueur, un animateur de télévision et un réalisateur. Dès son plus jeune âge, il lit des auteurs aux styles et aux genres variés. Ce goût prononcé pour la littérature va le conduire à prendre sa plume pour nous relater des histoires dont il a lui seul le secret. Publiée aux éditions Grasset, son œuvre « Un roman français » est une autobiographie. Sur un ton dandy teinté d’humour et de réalisme, il parle de ses origines familiales, la rencontre de ses parents, leur divorce et son enfance. Toujours dans sa cellule suite à son interpellation pour consommation de drogue, il s’interroge aussi sur son propre divorce et ses relations avec sa fille Chloé. En plus des romans autobiographiques, Frédéric Beigbeder est un auteur engagé. En effet, ce dernier n’hésite pas à faire la satire de la société moderne. Dans son livre « 99 francs », il dénonce d’ailleurs le cynisme du monde de la publicité. Et cela lui a valu d’être renvoyé par son employeur.
Un homme seul
Frédéric Beigbeder
Grand Format
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Frédéric Beigbeder
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L'amour dure trois ans
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Poche
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Biarritz Basque
Frédéric Beigbeder
Beau Livre
105,00 €
Windows on the World
3/5
3.1/5
Frédéric Beigbeder
E-book
8,99 €