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Pour la première fois, Valérie Rouzeau se frotte au sonnet. Du crépitement de ses vers très libres jaillit une tristesse allègre : Ma quarantaine sans amour sauf Ses poignées qui ne fondent pas ou une drôlerie rêveuse : Pendant qu'elle digitale envoie textos Ses orteils dansent nus vernis vernis nus Sous son trône d'un moment siège de tram Elle pianote joliment ses jtm. Elle se tient au coeur du monde, en même temps qu'à sa marge.
Sa vie chahute entre les lignes. Elle dit le plafond qui grince, le jeune homme pâle dans le métro, la visite chez le gynéco, les nuits blanches et les nuits noires. Elle s'empare du quotidien et fait violon de tout bois.