Violences Ambigues. Aspects Du Conflit Arme En Algerie

Par : Jean-Michel Salgon, Mohand Khellil, Roger Tebib

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages126
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions15,6 cm × 24,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-903182-50-7
  • EAN9782903182502
  • Date de parution13/11/1999
  • ÉditeurCHEAM

Résumé

Les différentes appréciations sur l'issue du conflit en Algérie comme sur l'intensité, réelle ou supposée de la violence armée dans le pays, reposent pour la plupart sur un malentendu. La guerre civile serait l'expression d'un affrontement dont l'enjeu est la détention du pouvoir, entre divers clans de la "famille révolutionnaire" et un mouvement islamiste d'opposition, pratiquait la lutte armée après avoir été privé de sa victoire par les urnes. La résorption par un accord politique de ce différent sanglant aboutirait logiquement à un retour à la paix civile. Depuis l'échec de l'appel à la trêve, proclamé en octobre 1997, par la branche armée du FIS, cette vision de la "sale guerre" relève de l'imposture politique ou de l'erreur manifeste d'appréciation. Les acquis de la politique classique ne sont plus suffisants pour saisir les raisons du maintien à un niveau élevé du terrorisme et des différentes formes de violences armées. Les pratiques, les comportements des différents acteurs de conflit ne peuvent être intelligible qu'en faisant appel de manière rigoureuse à la géographie, à l'ethnologie, à l'histoire, voire à la psychanalyse pour comprendre véritablement les ressorts de cette violence qui n'a rien d'aveugle, même si elle présente une expression particulièrement atroce.
Les différentes appréciations sur l'issue du conflit en Algérie comme sur l'intensité, réelle ou supposée de la violence armée dans le pays, reposent pour la plupart sur un malentendu. La guerre civile serait l'expression d'un affrontement dont l'enjeu est la détention du pouvoir, entre divers clans de la "famille révolutionnaire" et un mouvement islamiste d'opposition, pratiquait la lutte armée après avoir été privé de sa victoire par les urnes. La résorption par un accord politique de ce différent sanglant aboutirait logiquement à un retour à la paix civile. Depuis l'échec de l'appel à la trêve, proclamé en octobre 1997, par la branche armée du FIS, cette vision de la "sale guerre" relève de l'imposture politique ou de l'erreur manifeste d'appréciation. Les acquis de la politique classique ne sont plus suffisants pour saisir les raisons du maintien à un niveau élevé du terrorisme et des différentes formes de violences armées. Les pratiques, les comportements des différents acteurs de conflit ne peuvent être intelligible qu'en faisant appel de manière rigoureuse à la géographie, à l'ethnologie, à l'histoire, voire à la psychanalyse pour comprendre véritablement les ressorts de cette violence qui n'a rien d'aveugle, même si elle présente une expression particulièrement atroce.
La couleur des astres morts
Jean-Michel Salgon
E-book
12,99 €
Le Cadavre récalcitrant
Jean-Michel Salgon
E-book
12,99 €