Vietnam, un pays presque mien
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- Nombre de pages176
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.285 kg
- Dimensions15,3 cm × 22,4 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-87706-750-8
- EAN9782877067508
- Date de parution20/04/2011
- ÉditeurFallois (Editions de)
Résumé
Daniel Guilmet, un des plus éminents praticiens français en chirurgie cardio-vasculaire, est né en 1932 à Hanoï, où son père enseignait les mathématiques. Il fut élevé par une nounou vietnamienne. En 1935 toute la famille part pour Phnom Penh, où elle demeure jusqu'en janvier 1941, y menant la vie des "coloniaux" : invitations aux fêtes royales, découverte des temples d'Angkor, promenades sur le Mékong.
Mais en 1940, la France est en guerre, les Japonais occupent toute l'Indochine et les Français vont y vivre en autarcie avec un gouverneur général, l'amiral Decoux, qui va appliquer les lois de Vichy et faire de nombreux internements arbitraires. Franc-maçon, le père de Daniel Guilmet en subira les conséquences. D'abord muté à Saigon, puis rayé du cadre des fonctionnaires, il fut emprisonné en octobre 1941 puis astreint à résidence surveillée à Thu Dau Mot, à quarante kilomètres.
Là, il trouvera un travail dans une charbonnière pour pouvoir faire vivre sa famille restée à Saigon. Daniel fréquente alors le lycée Chasseloup-Laubat, réservé, à quelques exceptions près, aux seuls Français. En 1945, après la reddition du Japon, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam le 2 septembre à Hanoï. Un hommage est rendu par l'auteur à l'oncle Ho. Un an après, lorsque les derniers espoirs d'une négociation conduisant à une indépendance à terme s'évanouissent, la famille Guilmet est rapatriée en France.
Daniel fera ses études à Condorcet, puis à la faculté de médecine. Il s'inscrira au parti communiste pour défendre la paix au Vietnam, et le quittera avant la mort de Staline. Il continuera à s'intéresser de très près au Vietnam en suivant la guerre d'Indochine, le procès de Decoux et tout ce qui a trait à ce pays "presque sien".
Mais en 1940, la France est en guerre, les Japonais occupent toute l'Indochine et les Français vont y vivre en autarcie avec un gouverneur général, l'amiral Decoux, qui va appliquer les lois de Vichy et faire de nombreux internements arbitraires. Franc-maçon, le père de Daniel Guilmet en subira les conséquences. D'abord muté à Saigon, puis rayé du cadre des fonctionnaires, il fut emprisonné en octobre 1941 puis astreint à résidence surveillée à Thu Dau Mot, à quarante kilomètres.
Là, il trouvera un travail dans une charbonnière pour pouvoir faire vivre sa famille restée à Saigon. Daniel fréquente alors le lycée Chasseloup-Laubat, réservé, à quelques exceptions près, aux seuls Français. En 1945, après la reddition du Japon, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam le 2 septembre à Hanoï. Un hommage est rendu par l'auteur à l'oncle Ho. Un an après, lorsque les derniers espoirs d'une négociation conduisant à une indépendance à terme s'évanouissent, la famille Guilmet est rapatriée en France.
Daniel fera ses études à Condorcet, puis à la faculté de médecine. Il s'inscrira au parti communiste pour défendre la paix au Vietnam, et le quittera avant la mort de Staline. Il continuera à s'intéresser de très près au Vietnam en suivant la guerre d'Indochine, le procès de Decoux et tout ce qui a trait à ce pays "presque sien".
Daniel Guilmet, un des plus éminents praticiens français en chirurgie cardio-vasculaire, est né en 1932 à Hanoï, où son père enseignait les mathématiques. Il fut élevé par une nounou vietnamienne. En 1935 toute la famille part pour Phnom Penh, où elle demeure jusqu'en janvier 1941, y menant la vie des "coloniaux" : invitations aux fêtes royales, découverte des temples d'Angkor, promenades sur le Mékong.
Mais en 1940, la France est en guerre, les Japonais occupent toute l'Indochine et les Français vont y vivre en autarcie avec un gouverneur général, l'amiral Decoux, qui va appliquer les lois de Vichy et faire de nombreux internements arbitraires. Franc-maçon, le père de Daniel Guilmet en subira les conséquences. D'abord muté à Saigon, puis rayé du cadre des fonctionnaires, il fut emprisonné en octobre 1941 puis astreint à résidence surveillée à Thu Dau Mot, à quarante kilomètres.
Là, il trouvera un travail dans une charbonnière pour pouvoir faire vivre sa famille restée à Saigon. Daniel fréquente alors le lycée Chasseloup-Laubat, réservé, à quelques exceptions près, aux seuls Français. En 1945, après la reddition du Japon, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam le 2 septembre à Hanoï. Un hommage est rendu par l'auteur à l'oncle Ho. Un an après, lorsque les derniers espoirs d'une négociation conduisant à une indépendance à terme s'évanouissent, la famille Guilmet est rapatriée en France.
Daniel fera ses études à Condorcet, puis à la faculté de médecine. Il s'inscrira au parti communiste pour défendre la paix au Vietnam, et le quittera avant la mort de Staline. Il continuera à s'intéresser de très près au Vietnam en suivant la guerre d'Indochine, le procès de Decoux et tout ce qui a trait à ce pays "presque sien".
Mais en 1940, la France est en guerre, les Japonais occupent toute l'Indochine et les Français vont y vivre en autarcie avec un gouverneur général, l'amiral Decoux, qui va appliquer les lois de Vichy et faire de nombreux internements arbitraires. Franc-maçon, le père de Daniel Guilmet en subira les conséquences. D'abord muté à Saigon, puis rayé du cadre des fonctionnaires, il fut emprisonné en octobre 1941 puis astreint à résidence surveillée à Thu Dau Mot, à quarante kilomètres.
Là, il trouvera un travail dans une charbonnière pour pouvoir faire vivre sa famille restée à Saigon. Daniel fréquente alors le lycée Chasseloup-Laubat, réservé, à quelques exceptions près, aux seuls Français. En 1945, après la reddition du Japon, Ho Chi Minh proclame l'indépendance du Vietnam le 2 septembre à Hanoï. Un hommage est rendu par l'auteur à l'oncle Ho. Un an après, lorsque les derniers espoirs d'une négociation conduisant à une indépendance à terme s'évanouissent, la famille Guilmet est rapatriée en France.
Daniel fera ses études à Condorcet, puis à la faculté de médecine. Il s'inscrira au parti communiste pour défendre la paix au Vietnam, et le quittera avant la mort de Staline. Il continuera à s'intéresser de très près au Vietnam en suivant la guerre d'Indochine, le procès de Decoux et tout ce qui a trait à ce pays "presque sien".