Vers les îles Eparses
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- Nombre de pages96
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.138 kg
- Dimensions14,0 cm × 21,5 cm × 0,9 cm
- ISBN978-2-37856-233-5
- EAN9782378562335
- Date de parution09/01/2025
- ÉditeurVerdier Editions
Résumé
Naviguant vers les îles Eparses du canal du Mozambique, je fais deux voyages en un seul. L'un me mène vers l'éblouissement d'une nature presque vierge : poissons aux couleurs et dessins extravagants, tortues marines, crustacés chamarrés et biscornus, grands papillons migrateurs, vols stridents de milliers d'oiseaux... profusion inouïe, fantasmagorie de formes baignées dans les " bleuités, délires " qu'évoque le poème le plus connu de Rimbaud.
Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant.
L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours — j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur. O. R.
Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant.
L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours — j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur. O. R.
Naviguant vers les îles Eparses du canal du Mozambique, je fais deux voyages en un seul. L'un me mène vers l'éblouissement d'une nature presque vierge : poissons aux couleurs et dessins extravagants, tortues marines, crustacés chamarrés et biscornus, grands papillons migrateurs, vols stridents de milliers d'oiseaux... profusion inouïe, fantasmagorie de formes baignées dans les " bleuités, délires " qu'évoque le poème le plus connu de Rimbaud.
Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant.
L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours — j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur. O. R.
Intérieur et ironique, moins exaltant, l'autre voyage est presque le contraire du premier : passager insolite à bord d'un bateau dont les marins ont l'âge parfois d'être mes petits-enfants, ce n'est pas seulement vers les îles que je navigue, mais vers l'état fragile et un peu ridicule de vieux. Habitué à mon apparence, je ne me suis pas vu me transformer en cet être de papier mâché en qui les autres identifient immédiatement un semi-vivant.
L'océan Indien sera pour moi la mer de la Sénilité... Parfois cela m'amuse, pas toujours — j'espère en tout cas en faire sourire le lecteur. O. R.