Venizélos. Le fondateur de la Grèce moderne

Par : Charles Personnaz

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.265 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,5 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-7587-0011-1
  • EAN9782758700111
  • Date de parution22/05/2008
  • CollectionBiographie
  • ÉditeurBernard Giovanangeli Editeur

Résumé

Venizélos le Crétois aura eu tout au long de sa vie pour unique passion la grandeur de la Grèce. Mieux, cette " Grande Idée " qui réunirait tous les Grecs. " Ulysse n'était qu'un petit garçon à côté de lui " disait Clemenceau, en 1919. Premier ministre en 1910, Venizélos double la superficie de son pays en l'engageant dans deux guerres balkaniques. En 1916, il obtient l'entrée en guerre de la Grèce au côté de l'Entente.
L'armée hellène cueille alors les lauriers de la Victoire et prend pied en Asie Mineure. L'Empire ottoman se meurt, la mer Egée redevient presque une mer grecque. En 1920, le traité de Sèvres consacre l'apogée de la diplomatie de Venizélos. Victoire à la Pyrrhus, cependant. Battu aux élections de cette même année 1920, Venizélos observe avec désespoir la fin de son rêve : la débâcle grecque face à la Turquie renaissante de Mustapha Kemal, Smyrne qui s'enflamme, les massacres.
Sauvant ce qui peut l'être encore, le Crétois s'impose pourtant encore comme la figure tutélaire d'une vie politique marquée par la violence. Finalement, Venizélos devra s'exiler en France, où il s'éteindra en 1936, mais, pour ses compatriotes, il demeurera à jamais le véritable fondateur de la Grèce moderne.
Venizélos le Crétois aura eu tout au long de sa vie pour unique passion la grandeur de la Grèce. Mieux, cette " Grande Idée " qui réunirait tous les Grecs. " Ulysse n'était qu'un petit garçon à côté de lui " disait Clemenceau, en 1919. Premier ministre en 1910, Venizélos double la superficie de son pays en l'engageant dans deux guerres balkaniques. En 1916, il obtient l'entrée en guerre de la Grèce au côté de l'Entente.
L'armée hellène cueille alors les lauriers de la Victoire et prend pied en Asie Mineure. L'Empire ottoman se meurt, la mer Egée redevient presque une mer grecque. En 1920, le traité de Sèvres consacre l'apogée de la diplomatie de Venizélos. Victoire à la Pyrrhus, cependant. Battu aux élections de cette même année 1920, Venizélos observe avec désespoir la fin de son rêve : la débâcle grecque face à la Turquie renaissante de Mustapha Kemal, Smyrne qui s'enflamme, les massacres.
Sauvant ce qui peut l'être encore, le Crétois s'impose pourtant encore comme la figure tutélaire d'une vie politique marquée par la violence. Finalement, Venizélos devra s'exiler en France, où il s'éteindra en 1936, mais, pour ses compatriotes, il demeurera à jamais le véritable fondateur de la Grèce moderne.