Une vie pour le théâtre. Laurent Terzieff, mon frère - Occasion

Par : Catherine Terzieff

Disponible d'occasion :Article d'occasion contrôlé par nos équipes

    • Nombre de pages218
    • PrésentationBroché
    • FormatGrand Format
    • Poids0.365 kg
    • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 1,8 cm
    • ISBN978-2-35687-375-0
    • EAN9782356873750
    • Date de parution24/04/2015
    • CollectionNouveaux classiques
    • ÉditeurLe Bord de l'eau
    • PréfacierOdile Quirot

    Résumé

    J'ai longtemps cru que mon frère Laurent Terzieff déjouerait la mort, et puis un jour, après le décès de notre soeur aînée, j'ai compris que lui aussi s'en irait. Après la disparition de Pascale, sa complice, il accepta sa mort au point d'aller au-devant d'elle. Ce récit volontairement achronique de ses six dernières années pendant lesquelles je l'ai accompagné entrecroise des souvenirs plus anciens, des moments de bonheur autant que des zones sombres.
    Laurent qui gardait en lui ces vers du poète Milosz : «Il faut vivre, vivre, rien que vivre...» Personne ne fut plus soucieux que Laurent de donner sens à sa vie, de la sculpter comme une oeuvre en soi et de transcender l'ordinaire des hommes. Lui qui, ces derniers mois, tout en travaillant, révisait sa vie en se préparant à la quitter. J'ai regroupé dans son Répertoire des pièces, ses réflexions sur chacune d'elles.
    On y découvre un Laurent toujours attentif à faire connaître à son public des auteurs contemporains, ceux qu'il considérait comme les auteurs de demain : Schisgal, Saunders, Albee, Mrozek... Laurent se voulait modestement un simple passeur, mais il fut aussi pourvoyeur de texte, metteur en scène et acteur. Si comme il le disait, les êtres sont ce qu'ils font, il fut pour moi le théâtre incarné. Sa dernière intervention en public se termina par ces paroles : «J'ai bon espoir pour le Théâtre.»
    J'ai longtemps cru que mon frère Laurent Terzieff déjouerait la mort, et puis un jour, après le décès de notre soeur aînée, j'ai compris que lui aussi s'en irait. Après la disparition de Pascale, sa complice, il accepta sa mort au point d'aller au-devant d'elle. Ce récit volontairement achronique de ses six dernières années pendant lesquelles je l'ai accompagné entrecroise des souvenirs plus anciens, des moments de bonheur autant que des zones sombres.
    Laurent qui gardait en lui ces vers du poète Milosz : «Il faut vivre, vivre, rien que vivre...» Personne ne fut plus soucieux que Laurent de donner sens à sa vie, de la sculpter comme une oeuvre en soi et de transcender l'ordinaire des hommes. Lui qui, ces derniers mois, tout en travaillant, révisait sa vie en se préparant à la quitter. J'ai regroupé dans son Répertoire des pièces, ses réflexions sur chacune d'elles.
    On y découvre un Laurent toujours attentif à faire connaître à son public des auteurs contemporains, ceux qu'il considérait comme les auteurs de demain : Schisgal, Saunders, Albee, Mrozek... Laurent se voulait modestement un simple passeur, mais il fut aussi pourvoyeur de texte, metteur en scène et acteur. Si comme il le disait, les êtres sont ce qu'ils font, il fut pour moi le théâtre incarné. Sa dernière intervention en public se termina par ces paroles : «J'ai bon espoir pour le Théâtre.»
    Eva Terzieff
    Catherine Terzieff
    E-book
    9,99 €