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Prix Joseph Kessel

Une saison de machettes

Par : Jean Hatzfeld

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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7578-8415-7
  • EAN9782757884157
  • Date de parution01/04/2021
  • CollectionPoints. Récit
  • ÉditeurPoints

Résumé

Dans une prison du Rwanda, Jean Hatzfeld fait parler les acteurs hutus du génocide. Des hommes qui, durant des semaines, ont tué leurs voisins, avec la claire idée de les faire disparaître. Ils s'expriment ici sans souci d'atténuer leur responsabilité. Jamais aucun "génocidaire" du siècle n'a témoigné de cette façon. C'est ce qui fait d'Une saison de machettes un livre exceptionnel, unique et d'une force sans exemple.
Dans une prison du Rwanda, Jean Hatzfeld fait parler les acteurs hutus du génocide. Des hommes qui, durant des semaines, ont tué leurs voisins, avec la claire idée de les faire disparaître. Ils s'expriment ici sans souci d'atténuer leur responsabilité. Jamais aucun "génocidaire" du siècle n'a témoigné de cette façon. C'est ce qui fait d'Une saison de machettes un livre exceptionnel, unique et d'une force sans exemple.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.6/5
sur 7 notes dont 2 avis lecteurs
Indispensable
En donnant d'abord la paroles aux Hutus qui ont tué sans états d'âme ceux auprès de qui ils vivaient depuis toujours, sans porter de jugement, Jean Hatzfeld rend le lecteur mal à l'aise car on ne sent pas de regrets dans ces mots, si ce n'est le regret que tout cela se soit arrêté (beaucoup trop tard pour les milliers de Tutsis massacrés) et qu'ils soient désormais en prison en attente de leur jugement. Ce n'est que dans une deuxième partie que l'auteur nous donne son ressenti sur ces rencontres et posent des questions cruciales autour du pardon. Ce parti-pris rend ce livre passionnant mais terrible et la langue à la fois surannée et pleine de charme des prisonniers interrogés attire autant que leurs mots ne repoussent. Parfois, les Hutus mentent mais Jean Hatzfeld nous explique que les mensonges peuvent en dire plus long que la vérité. Ce livre nous fait comprendre comment tous ces hommes ont arrêté toute autre activité que le massacre de Tutsis pendant douze semaines, en profitant pour piller les biens de leurs victimes. Il ne s'agit pas ici d'un génocide lié à une religion, Hutus et Tutsis partageant les mêmes églises. Pourtant, les mariages mixtes étaient rares. J'ai bu les mots de l'auteur quand il nous parle de l'importance du "je" et du "nous" dans les confessions et surtout, quand il s'interroge sur le pardon. Les différences et points communs établis entre ce génocide et celui des juifs sont aussi des points intéressants de ce récit que je vous recommande
En donnant d'abord la paroles aux Hutus qui ont tué sans états d'âme ceux auprès de qui ils vivaient depuis toujours, sans porter de jugement, Jean Hatzfeld rend le lecteur mal à l'aise car on ne sent pas de regrets dans ces mots, si ce n'est le regret que tout cela se soit arrêté (beaucoup trop tard pour les milliers de Tutsis massacrés) et qu'ils soient désormais en prison en attente de leur jugement. Ce n'est que dans une deuxième partie que l'auteur nous donne son ressenti sur ces rencontres et posent des questions cruciales autour du pardon. Ce parti-pris rend ce livre passionnant mais terrible et la langue à la fois surannée et pleine de charme des prisonniers interrogés attire autant que leurs mots ne repoussent. Parfois, les Hutus mentent mais Jean Hatzfeld nous explique que les mensonges peuvent en dire plus long que la vérité. Ce livre nous fait comprendre comment tous ces hommes ont arrêté toute autre activité que le massacre de Tutsis pendant douze semaines, en profitant pour piller les biens de leurs victimes. Il ne s'agit pas ici d'un génocide lié à une religion, Hutus et Tutsis partageant les mêmes églises. Pourtant, les mariages mixtes étaient rares. J'ai bu les mots de l'auteur quand il nous parle de l'importance du "je" et du "nous" dans les confessions et surtout, quand il s'interroge sur le pardon. Les différences et points communs établis entre ce génocide et celui des juifs sont aussi des points intéressants de ce récit que je vous recommande
Après avoir laissé la parole aux victimes du génocide de 1994, Jean Hatzfeld tend le bâton de parole aux bourreaux. Ils se confessent auprès du reporter sans retenue, parfois avec plus ou moins de sincérité, mais toujours en pleine conscience de la portée de leurs actes. Une expérience humaine inoubliable attend le lecteur, qui deviendra alors plus ou moins juré d'un procès de conscience. Comment ne pas devenir juge sans pour autant tomber dans le laxisme moral ? Cette interrogation accompagnera le reporter et aussi le lecteur, car on a véritablement l'impression d'écouter les témoignages assis aux côtés de Jean Hatzfeld dans le pénitencier de Rilima.
Après avoir laissé la parole aux victimes du génocide de 1994, Jean Hatzfeld tend le bâton de parole aux bourreaux. Ils se confessent auprès du reporter sans retenue, parfois avec plus ou moins de sincérité, mais toujours en pleine conscience de la portée de leurs actes. Une expérience humaine inoubliable attend le lecteur, qui deviendra alors plus ou moins juré d'un procès de conscience. Comment ne pas devenir juge sans pour autant tomber dans le laxisme moral ? Cette interrogation accompagnera le reporter et aussi le lecteur, car on a véritablement l'impression d'écouter les témoignages assis aux côtés de Jean Hatzfeld dans le pénitencier de Rilima.
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