Après avoir retracé la vie et l'évolution des tambours ancestraux, la naissance de la batterie et des premiers orchestres jusqu'au rayonnement de l'ère Swing (Tome 1), Georges Paczynski dévoile maintenant comment les batteurs ont contribué, dès les années 40, à l'avènement du jazz moderne. Les années de guerre voient s'effriter la fonction commerciale du jazz, vouée principalement au divertissement et à la danse. De nombreux big bands se désagrègent. Avec le be-bop, de nouvelles conceptions voient le jour chez les musiciens. La batterie, pierre angulaire d'une formation plus réduite, prend une part accrue dans le développement de l'improvisation. Après le pionnier Kenny Clarke, qui généralisera l'accompagnement sur la cymbale ride, viendront Max Roach pour jouer des mélodies sur les toms, Art Blakey et ses roulements explosifs, Roy Haynes pour l'art de faire vivre les silences, " Philly Joe " Jones pour son drive impressionnant... D'autres trouveront leur voie dans l'alchimie d'une relation privilégiée avec un contrebassiste tels Vernell Fournier avec Israël Crosby chez Ahmad Jamal, Jimmy Cobb avec Paul Chambers chez Miles Davis, Ed Thigpen avec Ray Brown chez Oscar Peterson ou encore Dannie Richmond aux côtés de Charles Mingus. A travers l'aventure de la batterie, c'est toute l'histoire du jazz moderne que Georges Paczynski relate jusqu'en ses prolongements aux confins du free jazz. Les recherches minutieuses de l'auteur sont éclairées par son expérience de batteur et de pédagogue attentif au son, au geste, au silence. Son ouvrage propose une généalogie de la batterie de jazz, permettant de comprendre comment se transmet, tel un savoir précieux, l'art d'être à l'écoute de ses partenaires.
Après avoir retracé la vie et l'évolution des tambours ancestraux, la naissance de la batterie et des premiers orchestres jusqu'au rayonnement de l'ère Swing (Tome 1), Georges Paczynski dévoile maintenant comment les batteurs ont contribué, dès les années 40, à l'avènement du jazz moderne. Les années de guerre voient s'effriter la fonction commerciale du jazz, vouée principalement au divertissement et à la danse. De nombreux big bands se désagrègent. Avec le be-bop, de nouvelles conceptions voient le jour chez les musiciens. La batterie, pierre angulaire d'une formation plus réduite, prend une part accrue dans le développement de l'improvisation. Après le pionnier Kenny Clarke, qui généralisera l'accompagnement sur la cymbale ride, viendront Max Roach pour jouer des mélodies sur les toms, Art Blakey et ses roulements explosifs, Roy Haynes pour l'art de faire vivre les silences, " Philly Joe " Jones pour son drive impressionnant... D'autres trouveront leur voie dans l'alchimie d'une relation privilégiée avec un contrebassiste tels Vernell Fournier avec Israël Crosby chez Ahmad Jamal, Jimmy Cobb avec Paul Chambers chez Miles Davis, Ed Thigpen avec Ray Brown chez Oscar Peterson ou encore Dannie Richmond aux côtés de Charles Mingus. A travers l'aventure de la batterie, c'est toute l'histoire du jazz moderne que Georges Paczynski relate jusqu'en ses prolongements aux confins du free jazz. Les recherches minutieuses de l'auteur sont éclairées par son expérience de batteur et de pédagogue attentif au son, au geste, au silence. Son ouvrage propose une généalogie de la batterie de jazz, permettant de comprendre comment se transmet, tel un savoir précieux, l'art d'être à l'écoute de ses partenaires.