Une histoire à soi. Figurations du passé et localités

Par : Alban Bensa, Daniel Fabre

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  • Nombre de pages300
  • PrésentationBroché
  • Poids0.51 kg
  • Dimensions15,0 cm × 23,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-7351-0923-2
  • EAN9782735109234
  • Date de parution01/09/2001
  • CollectionEthnologie de la France
  • ÉditeurMaison des Sciences de l'Homme
  • PréfacierWanda Diebolt

Résumé

Peut-on exister collectivement sans une histoire à présenter et à transmettre ? Chaque commune française n'a-t-elle pas des édifices, des objets, des vestiges à exposer et, au moins, un passé à raconter ? Évident ou discret, troué de lacunes et d'oublis, tiraillé entre l'archive et la légende, le récit historique fonde, dans nos sociétés, les identités dans le temps. Il a ses érudits, ses thèmes de prédilection et ses formes d'expression. Par l'intermédiaire de l'école, la Nation et la République ont longtemps délimité les horizons et posé les grands repères qui permettaient d'inscrire la localité dans leur " grand récit ". Aujourd'hui, le paysage de l'histoire ordinaire se métamorphose sous nos yeux. D'autres acteurs la racontent, d'autres pouvoirs la suscitent. Ils la donnent moins à lire qu'à voir, à toucher, à ressentir. Et puis, surtout, la référence spectaculaire au passé énonce d'autres façons de fonder et de partager un même lieu en produisant son sens. Ce livre explore ces nouveaux rapports à l'histoire. En nous conduisant du Larzac à la Creuse, du vignoble languedocien aux anciens sites industriels lorrains et stéphanois, de Martigues à Montpellier..., des ethnologues nous découvrent à quel point notre modernité a partout relancé deux débats cruciaux : qui a autorité pour représenter l'histoire ? Que faire ensemble de ces figures, de ces récits ?
Peut-on exister collectivement sans une histoire à présenter et à transmettre ? Chaque commune française n'a-t-elle pas des édifices, des objets, des vestiges à exposer et, au moins, un passé à raconter ? Évident ou discret, troué de lacunes et d'oublis, tiraillé entre l'archive et la légende, le récit historique fonde, dans nos sociétés, les identités dans le temps. Il a ses érudits, ses thèmes de prédilection et ses formes d'expression. Par l'intermédiaire de l'école, la Nation et la République ont longtemps délimité les horizons et posé les grands repères qui permettaient d'inscrire la localité dans leur " grand récit ". Aujourd'hui, le paysage de l'histoire ordinaire se métamorphose sous nos yeux. D'autres acteurs la racontent, d'autres pouvoirs la suscitent. Ils la donnent moins à lire qu'à voir, à toucher, à ressentir. Et puis, surtout, la référence spectaculaire au passé énonce d'autres façons de fonder et de partager un même lieu en produisant son sens. Ce livre explore ces nouveaux rapports à l'histoire. En nous conduisant du Larzac à la Creuse, du vignoble languedocien aux anciens sites industriels lorrains et stéphanois, de Martigues à Montpellier..., des ethnologues nous découvrent à quel point notre modernité a partout relancé deux débats cruciaux : qui a autorité pour représenter l'histoire ? Que faire ensemble de ces figures, de ces récits ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un ensemble d'articles très intéressant et...
J'ai ajouté ce livre à la liste "Charles Maurras" pour l'article "Comment rendre Maurras provençalement correct ?" de Jean-Louis Fabiani qui a étudié les négociations entre la ville de Martigues, communiste, à laquelle Maurras a légué sa bastide, son jardin et sa bibliothèque et les héritiers du leader de l'Action française.
J'ai ajouté ce livre à la liste "Charles Maurras" pour l'article "Comment rendre Maurras provençalement correct ?" de Jean-Louis Fabiani qui a étudié les négociations entre la ville de Martigues, communiste, à laquelle Maurras a légué sa bastide, son jardin et sa bibliothèque et les héritiers du leader de l'Action française.