Une enfance en hiver

Par : Louis Chabert

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  • Nombre de pages252
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.495 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-84206-320-1
  • EAN9782842063207
  • Date de parution01/04/2006
  • ÉditeurFontaine de Siloé (La)

Résumé

" A travers la haute fenêtre, je scrute le ciel gris qui semble peser de tout son poids, à l'infini, sur les toits de la ville. Quelques gouttes, fouettées par le vent, viennent s'écraser sur les vitres. L'automne s'annonce pluvieux. En prélude à quel hiver ? Celui-ci tiendra-t-il, comme tant d'autres, ses promesses cyniques de solitude glacée et de drames familiaux ? Mais au fait, existe-t-il vraiment d'autres saisons ? " A la veille d'assumer ses premières responsabilités professionnelles, Michel dresse, en quelque sorte, le bilan de ses jeunes années, marquées par les épreuves.
Celles d'une enfance misérable au sein d'une tribu famélique qui ne s'arrache à la rude condition montagnarde que pour tomber dans la prolétarisation. Celles d'une adolescence sur laquelle plane la menace obsédante de l'occupant allemand, dans l'atmosphère étouffante et névrotique du pensionnat religieux. Le choc de la réalité lycéenne, en attendant celui de la vie, n'en sera que plus dramatique. Michel s'étonne ainsi d'avoir " survécu à sa naissance ".
Cependant la fermeté du style laisse deviner une volonté opiniâtre de faire mentir le destin. Avant tout soucieux de vérité, le romancier s'interdit les facilités du mélodrame. Tel portrait, telle anecdote sont autant d'éclairs d'humour et illuminent la trame sombre d'un récit qui laissera à beaucoup de lecteurs le goût amer d'une certaine " soupe aux herbes sauvages ".
" A travers la haute fenêtre, je scrute le ciel gris qui semble peser de tout son poids, à l'infini, sur les toits de la ville. Quelques gouttes, fouettées par le vent, viennent s'écraser sur les vitres. L'automne s'annonce pluvieux. En prélude à quel hiver ? Celui-ci tiendra-t-il, comme tant d'autres, ses promesses cyniques de solitude glacée et de drames familiaux ? Mais au fait, existe-t-il vraiment d'autres saisons ? " A la veille d'assumer ses premières responsabilités professionnelles, Michel dresse, en quelque sorte, le bilan de ses jeunes années, marquées par les épreuves.
Celles d'une enfance misérable au sein d'une tribu famélique qui ne s'arrache à la rude condition montagnarde que pour tomber dans la prolétarisation. Celles d'une adolescence sur laquelle plane la menace obsédante de l'occupant allemand, dans l'atmosphère étouffante et névrotique du pensionnat religieux. Le choc de la réalité lycéenne, en attendant celui de la vie, n'en sera que plus dramatique. Michel s'étonne ainsi d'avoir " survécu à sa naissance ".
Cependant la fermeté du style laisse deviner une volonté opiniâtre de faire mentir le destin. Avant tout soucieux de vérité, le romancier s'interdit les facilités du mélodrame. Tel portrait, telle anecdote sont autant d'éclairs d'humour et illuminent la trame sombre d'un récit qui laissera à beaucoup de lecteurs le goût amer d'une certaine " soupe aux herbes sauvages ".