Une chambre en ville de Jacques Demy. Accords et accrocs

Par : Raphaël Lefèvre

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  • Nombre de pages124
  • PrésentationBroché
  • Poids0.17 kg
  • Dimensions12,0 cm × 17,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-87340-326-3
  • EAN9782873403263
  • Date de parution25/04/2013
  • CollectionCôté films
  • ÉditeurYellow now

Résumé

Réalisé en 1982 après une longue période de projets avortés et de commandes, Une chambre en ville est à la fois un retour aux sources pour Demy (roman de jeunesse inspiré par l'histoire de son père ; recours à la continuité chantée des Parapluies de Cherbourg) et une saillie insolite dans sa filmographie : un film d'une rare violence surnageant sa curieuse fin de carrière, faite d'audaces maladroites et de franchise décomplexée.
Comme en un retour impressionnant du refoulé, le film semble laisser s'épancher l'inconscient qui jusqu'alors ne faisait que craqueler la façade vernie du Demy - monde. Cet essai a pour fil conducteur l'analyse des effets contrastés de la continuité chantée - geste démocratique puissant, jeu passionnant avec le langage et expression d'un combat désespéré contre le principe de réalité. Sans oublier la manière dont Une chambre en ville fait tenir ensemble sur une corde raide, au risque du ridicule et de l'implosion, tant d'éléments contraires (réalisme et artifice, trivialité et lyrisme, sentimentalisme et aigreur), il tente également d'apprivoiser la folie, la beauté ingrate et la profonde étrangeté de ce grand film malade, aussi doux qu'agressif.
Réalisé en 1982 après une longue période de projets avortés et de commandes, Une chambre en ville est à la fois un retour aux sources pour Demy (roman de jeunesse inspiré par l'histoire de son père ; recours à la continuité chantée des Parapluies de Cherbourg) et une saillie insolite dans sa filmographie : un film d'une rare violence surnageant sa curieuse fin de carrière, faite d'audaces maladroites et de franchise décomplexée.
Comme en un retour impressionnant du refoulé, le film semble laisser s'épancher l'inconscient qui jusqu'alors ne faisait que craqueler la façade vernie du Demy - monde. Cet essai a pour fil conducteur l'analyse des effets contrastés de la continuité chantée - geste démocratique puissant, jeu passionnant avec le langage et expression d'un combat désespéré contre le principe de réalité. Sans oublier la manière dont Une chambre en ville fait tenir ensemble sur une corde raide, au risque du ridicule et de l'implosion, tant d'éléments contraires (réalisme et artifice, trivialité et lyrisme, sentimentalisme et aigreur), il tente également d'apprivoiser la folie, la beauté ingrate et la profonde étrangeté de ce grand film malade, aussi doux qu'agressif.