Un seul héros le peuple. La contre-insurrection mise en échec par les soulèvements algériens de décembre 1960
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- Nombre de pages380
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.388 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 3,2 cm
- ISBN978-2-492857-01-0
- EAN9782492857010
- Date de parution10/06/2022
- ÉditeurPremiers matins de novembre
- PréfacierKaoutar Harchi
- PostfacierElsa Dorlin
Résumé
En décembre 1960, trois ans après la "bataille d'Alger", depuis les quartiers ségrégués et les bidonvilles, des manifestations populaires gigantesques surgissent au coeur des villes coloniales d'Algérie. Alors que les techniques de contre-insurrection étaient censées avoir définitivement écrasé la rébellion algérienne, les damné.e.s de la Terre débordent les troupes d'une puissance militaire mondiale.
Des cortèges d'ouvriers en guenilles et de paysans déracinés, avec souvent un grand nombre de femmes et d'enfants jusqu'en première ligne, s'emparent des rues et des quartiers interdits. Dans plus de 25 villes et pendant plus de deux semaines, un mouvement de révolte s'auto-organise pour saboter l'ordre colonial. La répression est impitoyable. Le pouvoir gaulliste déploie à nouveau l'arsenal contre-insurrectionnel et autorise les troupes à tirer dans la foule.
C'est un massacre d'Etat. Quelques mois avant la répression meurtrière des manifestations du 17 octobre 1961 en France, ce crime restait jusque-là dissimulé. Mathieu Rigouste confronte les archives militaires et la presse de l'époque avec des témoignages puissants et exceptionnels des insurgé.es de décembre 1960 retrouvé.es au cours de sept années d'enquête. Il montre comment cette rupture historique a été longuement préparée par des résistances populaires quotidiennes.
Des cortèges d'ouvriers en guenilles et de paysans déracinés, avec souvent un grand nombre de femmes et d'enfants jusqu'en première ligne, s'emparent des rues et des quartiers interdits. Dans plus de 25 villes et pendant plus de deux semaines, un mouvement de révolte s'auto-organise pour saboter l'ordre colonial. La répression est impitoyable. Le pouvoir gaulliste déploie à nouveau l'arsenal contre-insurrectionnel et autorise les troupes à tirer dans la foule.
C'est un massacre d'Etat. Quelques mois avant la répression meurtrière des manifestations du 17 octobre 1961 en France, ce crime restait jusque-là dissimulé. Mathieu Rigouste confronte les archives militaires et la presse de l'époque avec des témoignages puissants et exceptionnels des insurgé.es de décembre 1960 retrouvé.es au cours de sept années d'enquête. Il montre comment cette rupture historique a été longuement préparée par des résistances populaires quotidiennes.
En décembre 1960, trois ans après la "bataille d'Alger", depuis les quartiers ségrégués et les bidonvilles, des manifestations populaires gigantesques surgissent au coeur des villes coloniales d'Algérie. Alors que les techniques de contre-insurrection étaient censées avoir définitivement écrasé la rébellion algérienne, les damné.e.s de la Terre débordent les troupes d'une puissance militaire mondiale.
Des cortèges d'ouvriers en guenilles et de paysans déracinés, avec souvent un grand nombre de femmes et d'enfants jusqu'en première ligne, s'emparent des rues et des quartiers interdits. Dans plus de 25 villes et pendant plus de deux semaines, un mouvement de révolte s'auto-organise pour saboter l'ordre colonial. La répression est impitoyable. Le pouvoir gaulliste déploie à nouveau l'arsenal contre-insurrectionnel et autorise les troupes à tirer dans la foule.
C'est un massacre d'Etat. Quelques mois avant la répression meurtrière des manifestations du 17 octobre 1961 en France, ce crime restait jusque-là dissimulé. Mathieu Rigouste confronte les archives militaires et la presse de l'époque avec des témoignages puissants et exceptionnels des insurgé.es de décembre 1960 retrouvé.es au cours de sept années d'enquête. Il montre comment cette rupture historique a été longuement préparée par des résistances populaires quotidiennes.
Des cortèges d'ouvriers en guenilles et de paysans déracinés, avec souvent un grand nombre de femmes et d'enfants jusqu'en première ligne, s'emparent des rues et des quartiers interdits. Dans plus de 25 villes et pendant plus de deux semaines, un mouvement de révolte s'auto-organise pour saboter l'ordre colonial. La répression est impitoyable. Le pouvoir gaulliste déploie à nouveau l'arsenal contre-insurrectionnel et autorise les troupes à tirer dans la foule.
C'est un massacre d'Etat. Quelques mois avant la répression meurtrière des manifestations du 17 octobre 1961 en France, ce crime restait jusque-là dissimulé. Mathieu Rigouste confronte les archives militaires et la presse de l'époque avec des témoignages puissants et exceptionnels des insurgé.es de décembre 1960 retrouvé.es au cours de sept années d'enquête. Il montre comment cette rupture historique a été longuement préparée par des résistances populaires quotidiennes.