Un nouveau commerce de la virtuosité. Emancipation et métamorphoses de la musique concertante au sein des institutions musicales parisiennes (1780-1830)

Par : Alexandre Dratwicki

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  • Nombre de pages424
  • PrésentationBroché
  • Poids0.645 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 2,5 cm
  • ISBN2-914373-11-2
  • EAN9782914373111
  • Date de parution01/02/2006
  • ÉditeurSymétrie
  • PréfacierJean Gribenski

Résumé

La popularité de la symphonie concertante en France coïncida exactement avec le goût d’une époque : celui du classicisme (environ 1770-1830). Le genre permit d’entendre les meilleurs virtuoses de la capitale rivaliser dans des textures instrumentales souvent étonnantes. Dès la fin du règne de Louis XVI, la musique concertante fut envisagée comme un élément publicitaire essentiel dans la stratégie commerciale de plusieurs institutions parisiennes. Sans quitter la scène du concert traditionnel – bien au contraire –, elle s’inséra parallèlement dans les représentations dramatiques données à l’Opéra-Comique et à l’Opéra. Utilisée d’abord comme divertissement pendant les entractes, cette musique fit bientôt partie intégrante des ouvrages qu’elle ponctuait jusqu’alors. Des formules hybrides apparurent, comme l’ouverture « en symphonie concertante » ou l’air avec plusieurs instruments solistes, éventuellement intégrées à des répertoires surprenants, notamment la musique religieuse de Paisiello ou Plantade pour la Chapelle des Tuileries. L’innovation la plus originale fut sans doute le potentiel chorégraphique que révéla cette musique dans le cadre des ballets-pantomimes modernes de Gossec, Catel ou Méhul.
La popularité de la symphonie concertante en France coïncida exactement avec le goût d’une époque : celui du classicisme (environ 1770-1830). Le genre permit d’entendre les meilleurs virtuoses de la capitale rivaliser dans des textures instrumentales souvent étonnantes. Dès la fin du règne de Louis XVI, la musique concertante fut envisagée comme un élément publicitaire essentiel dans la stratégie commerciale de plusieurs institutions parisiennes. Sans quitter la scène du concert traditionnel – bien au contraire –, elle s’inséra parallèlement dans les représentations dramatiques données à l’Opéra-Comique et à l’Opéra. Utilisée d’abord comme divertissement pendant les entractes, cette musique fit bientôt partie intégrante des ouvrages qu’elle ponctuait jusqu’alors. Des formules hybrides apparurent, comme l’ouverture « en symphonie concertante » ou l’air avec plusieurs instruments solistes, éventuellement intégrées à des répertoires surprenants, notamment la musique religieuse de Paisiello ou Plantade pour la Chapelle des Tuileries. L’innovation la plus originale fut sans doute le potentiel chorégraphique que révéla cette musique dans le cadre des ballets-pantomimes modernes de Gossec, Catel ou Méhul.
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Alexandre Dratwicki
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