Un cri dans le désert - Occasion

Par : Frank Conroy

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    • Nombre de pages533
    • PrésentationBroché
    • FormatPoche
    • Poids0.28 kg
    • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 2,2 cm
    • ISBN978-2-07-034559-5
    • EAN9782070345595
    • Date de parution10/05/2007
    • CollectionFolio
    • ÉditeurGallimard
    • TraducteurSuzanne Nétillard

    Résumé

    Un cri dans le désert est une évocation poétique du chemin qui conduit le narrateur de l'enfance à la maturité. Le père de Frank, un charmant alcoolique, se consacrait aux cures de désintoxication ; sa mère était danoise, intéressée, sensuelle et sotte. Après un séjour dans un pensionnat prétendument expérimental où il découvre la brutalité collective, Frank connaît une période édénique dans les bois de pins en Floride. Plus tard, un étrange été au Danemark, l'expérience de la vie de bohème parisienne et un séjour dans une université américaine donnent au héros le sentiment d'être enfin maître de son avenir. C'est alors que, devenu écrivain, il s'établit en Angleterre. Mais au cœur de l'adulte, le nid de vipères de ses souvenirs d'enfance le pousse à risquer sa vie. La mort le frôle. Sera-t-elle une délivrance ? Parfois la tempête du jazz s'arrête ou se réduit à une pulsation de l'orchestre à l'arrière-plan. Alors s'élève une voix : le chant d'un instrument. Ainsi, dans le livre de Frank Conroy, la voix des souvenirs remonte et obsède l'homme ; elle le pousse sur les routes anglaises dans un déchaînement de vitesse.
    Un cri dans le désert est une évocation poétique du chemin qui conduit le narrateur de l'enfance à la maturité. Le père de Frank, un charmant alcoolique, se consacrait aux cures de désintoxication ; sa mère était danoise, intéressée, sensuelle et sotte. Après un séjour dans un pensionnat prétendument expérimental où il découvre la brutalité collective, Frank connaît une période édénique dans les bois de pins en Floride. Plus tard, un étrange été au Danemark, l'expérience de la vie de bohème parisienne et un séjour dans une université américaine donnent au héros le sentiment d'être enfin maître de son avenir. C'est alors que, devenu écrivain, il s'établit en Angleterre. Mais au cœur de l'adulte, le nid de vipères de ses souvenirs d'enfance le pousse à risquer sa vie. La mort le frôle. Sera-t-elle une délivrance ? Parfois la tempête du jazz s'arrête ou se réduit à une pulsation de l'orchestre à l'arrière-plan. Alors s'élève une voix : le chant d'un instrument. Ainsi, dans le livre de Frank Conroy, la voix des souvenirs remonte et obsède l'homme ; elle le pousse sur les routes anglaises dans un déchaînement de vitesse.

    Avis des lecteurs
    Commentaires laissés par nos lecteurs

    4/5
    sur 1 note dont 1 avis lecteur
    prodige
    Ce petit garçon, Claude Rawlings a tout pour n’être rien. Il le dit lui-même, il a l’impression d’être invisible, impression qu’il gardera toujours au fond de lui. Chaque matin sa mère, chauffeur de taxis, part travailler et l’enferme dans le minuscule appartement en sous-sol où il regarde par le soupirail les pieds des gens qui passent. Chaque soir lorsqu’elle rentre, elle picole sa bière. Triste vie grise pour un petit enfant de 6 ans. Mais il a un immense trésor dans sa chambre : un piano console blanc et c’est ainsi qu’il découvre : LA MUSIQUE. Chaque jour, il joue les airs qu’il entend sur sa petite radio, joue n’importe quoi, mais joue. A 6 ans, sa mère lui annonce qu’il doit aller à l’école, lui qui n’était, pour ainsi dire, jamais sorti de l’appartement-cave. Là, sur le chemin, il découvre la boutique d’instruments de musique de Monsieur WEISFELD et y fait des arrêts quotidiens. Un jour, il ose entrer dans le magasin « Ainsi tu as fini par entrer, dit-il. Je t’ai vu dehors, le nez collé à la vitrine. Que puis-je faire pour toi ? » Claude posa la partition sur le comptoir « Qu’est-ce que c’est ? » Il découvre les notes de musique et ce fut le début d’une longue collaboration, d’une amitié sans faille et sa première rencontre avec de belles et bonnes personnes. Petit à petit, Monsieur Weisfeld deviendra son mentor, lui fera rencontrer les personnes qu’il faut. Tous seront épatés par son talent, sa virtuosité, sa soif de savoir. Boulimique de savoir, il découvre le jazz, la musique sérielle……. Ce petit garçon devenu adulte connait le succès immédiat. Mais j’ai l’impression qu’il a une grosse infirmité : il vit dans une bulle. La vraie vie lui est étrangère depuis qu’il est entré en musique, que Frederiks lui a fait traverser le miroir. En fin de compte, il a été mis sur des rails qui lui l’enthousiasment, le ravissent. Il vit baigné de musique, pense aimer, mais il semble être à côté de ses pompes. Est-ce en cela qu’il parle « d’invisibilité » ? Hors la musique il n’est plus rien, même si il vit une histoire d’amour torride avec Catherine (son amour platonique d’adolescence). Pardon, il y a un moment où il se coltine avec la vie : lorsque les promoteurs du nouveau New-York veulent raser l’immeuble que Monsieur Weisfeld lui a légué à sa mort. C’est un livre très élégant, d’une belle écriture directe. Nous découvrons le New-York des années 40, la fin de la guerre, le jazz. J’ai eu quelque peine lorsqu’il s’agissait de techniques musicales, passages que j’ai sautés (La lecture de partitions relevant du Mystère, comme les mathématiques) et je me suis laissée porter par la douce mélodie des mots et de la musique sous-jacente. Un bon livre.
    Ce petit garçon, Claude Rawlings a tout pour n’être rien. Il le dit lui-même, il a l’impression d’être invisible, impression qu’il gardera toujours au fond de lui. Chaque matin sa mère, chauffeur de taxis, part travailler et l’enferme dans le minuscule appartement en sous-sol où il regarde par le soupirail les pieds des gens qui passent. Chaque soir lorsqu’elle rentre, elle picole sa bière. Triste vie grise pour un petit enfant de 6 ans. Mais il a un immense trésor dans sa chambre : un piano console blanc et c’est ainsi qu’il découvre : LA MUSIQUE. Chaque jour, il joue les airs qu’il entend sur sa petite radio, joue n’importe quoi, mais joue. A 6 ans, sa mère lui annonce qu’il doit aller à l’école, lui qui n’était, pour ainsi dire, jamais sorti de l’appartement-cave. Là, sur le chemin, il découvre la boutique d’instruments de musique de Monsieur WEISFELD et y fait des arrêts quotidiens. Un jour, il ose entrer dans le magasin « Ainsi tu as fini par entrer, dit-il. Je t’ai vu dehors, le nez collé à la vitrine. Que puis-je faire pour toi ? » Claude posa la partition sur le comptoir « Qu’est-ce que c’est ? » Il découvre les notes de musique et ce fut le début d’une longue collaboration, d’une amitié sans faille et sa première rencontre avec de belles et bonnes personnes. Petit à petit, Monsieur Weisfeld deviendra son mentor, lui fera rencontrer les personnes qu’il faut. Tous seront épatés par son talent, sa virtuosité, sa soif de savoir. Boulimique de savoir, il découvre le jazz, la musique sérielle……. Ce petit garçon devenu adulte connait le succès immédiat. Mais j’ai l’impression qu’il a une grosse infirmité : il vit dans une bulle. La vraie vie lui est étrangère depuis qu’il est entré en musique, que Frederiks lui a fait traverser le miroir. En fin de compte, il a été mis sur des rails qui lui l’enthousiasment, le ravissent. Il vit baigné de musique, pense aimer, mais il semble être à côté de ses pompes. Est-ce en cela qu’il parle « d’invisibilité » ? Hors la musique il n’est plus rien, même si il vit une histoire d’amour torride avec Catherine (son amour platonique d’adolescence). Pardon, il y a un moment où il se coltine avec la vie : lorsque les promoteurs du nouveau New-York veulent raser l’immeuble que Monsieur Weisfeld lui a légué à sa mort. C’est un livre très élégant, d’une belle écriture directe. Nous découvrons le New-York des années 40, la fin de la guerre, le jazz. J’ai eu quelque peine lorsqu’il s’agissait de techniques musicales, passages que j’ai sautés (La lecture de partitions relevant du Mystère, comme les mathématiques) et je me suis laissée porter par la douce mélodie des mots et de la musique sous-jacente. Un bon livre.
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