Le sergent Arthur Bowman, de la Compagnie Orientale des Indes, est un féroce guerrier. Il réchappe, avec les hommes de son groupe, à une terrible captivité en Birmanie (1852), où ils auront vécu l'expérience d'une cruauté sans limite. A partir de là, au seuil de la folie, nous suivons ses pérégrinations sur plusieurs années (1858-1864), d'abord pour se survivre à lui-même, puis, pour retrouver un de ses codétenus, devenu tueur en série. Celui-ci jalonne son long parcours de cadavres aux mutilations effrayantes évoquant leur expérience commune dans la jungle. Cette chasse à l'homme mènera Arthur Bowman de Londres aux États-Unis, traversant les milliers de kilomètres de la Côte Est jusqu'à San Francisco. En train, en diligence, à cheval, cela demande beaucoup de temps. Il arrive que le lecteur somnole au fil de cette errance conjuguée avec des litres de gnole, whisky, tequila, potions, absorbés par le héros pour s'anesthésier, entre crises d'épilepsie, et meurtres pseudo-rituels scandant sa poursuite. Cette interminable quête (de rédemption ?) offre cependant quelques bonnes pages, comme les rares pépites que les orpailleurs finissent par trouver dans une ruée vers l'or sur le déclin dans la Sierra Nevada.
Roman fleuve ? Roman d'aventure ? Roman policier ? Plutôt roman-feuilleton, genre où le pire côtoie le meilleur : il est évident qu'Antonin Varenne est un vrai feuilletoniste, et, à défaut d'être ici ni dans le pire, ni dans le meilleur, il nous livre une histoire digne d'une bonne série télévisée.
Le sergent Arthur Bowman, de la Compagnie Orientale des Indes, est un féroce guerrier. Il réchappe, avec les hommes de son groupe, à une terrible captivité en Birmanie (1852), où ils auront vécu l'expérience d'une cruauté sans limite. A partir de là, au seuil de la folie, nous suivons ses pérégrinations sur plusieurs années (1858-1864), d'abord pour se survivre à lui-même, puis, pour retrouver un de ses codétenus, devenu tueur en série. Celui-ci jalonne son long parcours de cadavres aux mutilations effrayantes évoquant leur expérience commune dans la jungle. Cette chasse à l'homme mènera Arthur Bowman de Londres aux États-Unis, traversant les milliers de kilomètres de la Côte Est jusqu'à San Francisco. En train, en diligence, à cheval, cela demande beaucoup de temps. Il arrive que le lecteur somnole au fil de cette errance conjuguée avec des litres de gnole, whisky, tequila, potions, absorbés par le héros pour s'anesthésier, entre crises d'épilepsie, et meurtres pseudo-rituels scandant sa poursuite. Cette interminable quête (de rédemption ?) offre cependant quelques bonnes pages, comme les rares pépites que les orpailleurs finissent par trouver dans une ruée vers l'or sur le déclin dans la Sierra Nevada.
Roman fleuve ? Roman d'aventure ? Roman policier ? Plutôt roman-feuilleton, genre où le pire côtoie le meilleur : il est évident qu'Antonin Varenne est un vrai feuilletoniste, et, à défaut d'être ici ni dans le pire, ni dans le meilleur, il nous livre une histoire digne d'une bonne série télévisée.