Tristesse Dans La Modernite. De L'Ideal Pharmacologique A La Clinique Freudienne De La Melancolie

Par : Markos Zafiropoulos

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  • Nombre de pages146
  • PrésentationBroché
  • Poids0.215 kg
  • Dimensions14,0 cm × 21,6 cm × 1,5 cm
  • ISBN2-7178-3105-3
  • EAN9782717831054
  • Date de parution01/06/1996
  • Collectionpsychanalyse & pratiques socia
  • ÉditeurEconomica

Résumé

Dans cette enquête, nous avons d'abord voulu montrer (de manière critique) ce que la surconsommation des médicaments psychothropes (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques) doit au puissant mouvement de " refondation scientifique " dont l'idéal pharmacologique domine aujourd'hui la psychiatrie française et voudrait destituer le savoir psychanalytique dans le traitement des troubles mentaux (au premier rang desquels les souffrances du sujet " déprimé " : angoisse, insomnie, haine de soi, culpabilité, tristesse, vœux de mort, etc.). Alors cette " mort de la psychanalyse " (annoncée par les tenants des " sciences dures ") a-t-elle vraiment laissé place à une version " biochimique " totalement souveraine et légitime du sujet de la modernité et de ses souffrances psychiques ? Pas tout à fait car nous montrons ici que les assises de cette révolution silencieuse ne sont pas toujours aussi scientifiquement assurées qu'on le dit et qu'il ne suffit pas de décréter " la mort de la psychanalyse " pour venir à bout des manifestations de l'inconscient (dans le transfert médical en particulier) comme le montre enfin la clinique freudienne des dépressions constituant la seconde partie de cet ouvrage.
Dans cette enquête, nous avons d'abord voulu montrer (de manière critique) ce que la surconsommation des médicaments psychothropes (antidépresseurs, anxiolytiques, hypnotiques) doit au puissant mouvement de " refondation scientifique " dont l'idéal pharmacologique domine aujourd'hui la psychiatrie française et voudrait destituer le savoir psychanalytique dans le traitement des troubles mentaux (au premier rang desquels les souffrances du sujet " déprimé " : angoisse, insomnie, haine de soi, culpabilité, tristesse, vœux de mort, etc.). Alors cette " mort de la psychanalyse " (annoncée par les tenants des " sciences dures ") a-t-elle vraiment laissé place à une version " biochimique " totalement souveraine et légitime du sujet de la modernité et de ses souffrances psychiques ? Pas tout à fait car nous montrons ici que les assises de cette révolution silencieuse ne sont pas toujours aussi scientifiquement assurées qu'on le dit et qu'il ne suffit pas de décréter " la mort de la psychanalyse " pour venir à bout des manifestations de l'inconscient (dans le transfert médical en particulier) comme le montre enfin la clinique freudienne des dépressions constituant la seconde partie de cet ouvrage.