Traite du café et du cacao et criminalité en Côte d'Ivoire

Par : Alexandre Apalo Touré
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  • Nombre de pages265
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.435 kg
  • Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-343-11258-9
  • EAN9782343112589
  • Date de parution01/03/2017
  • CollectionAfrique : politiques publiques
  • ÉditeurL'Harmattan
  • PréfacierDominique Bangoura

Résumé

Cet ouvrage, centré sur la Côte d'Ivoire, montre l'ampleur que prend actuellement la criminalité liée à la traite du café et du cacao, en particulier dans deux régions : l'Indénié-Djuablin et le Nawa. La principale déviance que connaît l'Indénié-Djuablin concerne le trafic illicite des produits agricoles vers le Ghana. La criminalité dans cette région est moins violente que dans le Nawa, où prédomine le phénomène des coupeurs de route.
Ces crimes multifactoriels, qui ont cours dans la période de traite où les interactions et les représentations valorisent la richesse, ont pour principaux facteurs : les faiblesses institutionnelles, l'environnement criminogène et la faiblesse des prix d'achat des produits agricoles. Ils ont pour conséquence, un sentiment d'insécurité, des troubles à l'ordre public, une atmosphère de suspicion et la mise à mal de la cohésion sociale, sans compter la paupérisation des populations et la réduction des recettes d'exportation de l'Etat.
L'auteur termine son analyse en offrant des pistes de prévention pour réduire le phénomène, par exemple, rendre davantage dynamique le système de commercialisation du café et du cacao.
Cet ouvrage, centré sur la Côte d'Ivoire, montre l'ampleur que prend actuellement la criminalité liée à la traite du café et du cacao, en particulier dans deux régions : l'Indénié-Djuablin et le Nawa. La principale déviance que connaît l'Indénié-Djuablin concerne le trafic illicite des produits agricoles vers le Ghana. La criminalité dans cette région est moins violente que dans le Nawa, où prédomine le phénomène des coupeurs de route.
Ces crimes multifactoriels, qui ont cours dans la période de traite où les interactions et les représentations valorisent la richesse, ont pour principaux facteurs : les faiblesses institutionnelles, l'environnement criminogène et la faiblesse des prix d'achat des produits agricoles. Ils ont pour conséquence, un sentiment d'insécurité, des troubles à l'ordre public, une atmosphère de suspicion et la mise à mal de la cohésion sociale, sans compter la paupérisation des populations et la réduction des recettes d'exportation de l'Etat.
L'auteur termine son analyse en offrant des pistes de prévention pour réduire le phénomène, par exemple, rendre davantage dynamique le système de commercialisation du café et du cacao.