Tout le bleu du ciel

Quand on achète du Melissa da Costa, que j'ai découvert via l'opération commerciale "deux livres achetés, un poche offert" il y a quelque peu, c'est sûr ce n'est pas par passion de la littérature, j'avais reçu un bouquin sur le camping car qui continue à orner la couverture de ses livres parce que ça avait eu un succès peut-être comme roman de plage. Par contre l'auteur est super simple à lire, trop à mon goût, mais pour offrir, c'est un peu comme la musique d'ambiance dans les restaurant, faut pas prendre le risque de faire trop réfléchir, un bouquin gentil et facile ça peut plaire à un public pas forcément très cultivé ni exigent, qui lit un bouquin parce que la télé est en panne. Là oui ok l'auteur est super (ou supèrE pour les extrémistes du féminin) Donc, pour en venir au vrai problème, j'achète pour offrir, je sais que c'est pas un pilier la littérature, il faut au moins que le cadeau impressionne. Un livre c'est aussi son format, sa couverture, sa solidité qui impressionnent la personne qui reçoit, a fortiori le type de lecteur ou lectrice qui lit ce genre de roman édulcoré. Faut que le livre tape a l'oeil et que le poids donne l'impression "tiens là on m'offre du lourd" comme disent certains. C'est là le problème, pour offrir, je mets plus cher que du poche, bien sûr j'achète un VRAI livre, grand format, en espérant bien qui soit lourd en main pour que au moins le poids physique compense la légèreté du contenu. Et bien, non on ne trouve plus de vrais beaux bouquins à offrir, le poids est trop léger, les dimensions grand format, c'est à peine plus qu'un livre de poche. Continuez comme cela et vous allez perdre tous les clients nombreux qui achètent en fin d'année non par amour d'un roman, mais pour varier entre la boite de chocolat et la bouteille de champagne. Si vous perdez cette clientèle de fin d'année, remettez alors Mélissa da Costa au rayon livre de plage, en poche, mais alors avec une couverture étanche contre les sable et les projections d'eau à la plage, et pourquoi pas ajouter, comme si bien fait dans le bouquin "une romance presque parfaite de Noël" des recettes de cuisine à la fin, ce qui est une super innovation littéraire au vu du public visé.