Tout est bien... qui finit bien. D'après William Shakespeare All's well that End's well

Par : Pierre Beffeyte, Stéphane Gouttenoire
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  • Nombre de pages109
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.145 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-84608-229-7
  • EAN9782846082297
  • Date de parution04/03/2008
  • ÉditeurE-dite

Résumé

Tout est bien qui finit bien est une comédie unique dans l'univers shakespearien. L'auteur y explore toutes les formes de comique de son temps et invente sa propre comédie. Contestée pour ses imperfections dramaturgiques, elle fut surtout l'occasion pour l'auteur de lâcher la bride à une virtuosité verbale qui allie la verve et la nervosité au rythme et à la poésie. À partir d'une histoire de pure tradition romanesque, rejoignant des œuvres antérieures comme Mesure pour mesure et Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare explore l'effervescence d'une langue qui joue avec les mots et se joue d'elle-même.
Il en résulte des dialogues d'une incroyable modernité, de véritables parties de ping-pong verbales, parfois d'un lyrisme exacerbé, évoquant Guitry ou Audiard. Les phrases s'entremêlent et s'embrouillent jusqu'à l'absurde, dans cette merveilleuse tradition humoristique britannique dont les Monty Python sont les héritiers. La présente version de Tout est bien qui finit bien, très librement adaptée de l'original par Pierre Beffeyte, recentre l'intrigue.
Le véritable comique naît de la confrontation de ces personnalités multiples qui s'affrontent ou s'unissent. On ne peut qu'apprécier la virtuosité avec laquelle cette pièce nous promène en aveugle sur les bords d'une falaise où le précipice n'est autre que l'immense solitude de l'homme, thème patent dans les tragédies de Shakespeare. Tout est bien qui finit bien aurait pu tout aussi bien finir mal, si l'auteur l'avait voulu.
Mais il ne l'a pas voulu. Grand merci !
Tout est bien qui finit bien est une comédie unique dans l'univers shakespearien. L'auteur y explore toutes les formes de comique de son temps et invente sa propre comédie. Contestée pour ses imperfections dramaturgiques, elle fut surtout l'occasion pour l'auteur de lâcher la bride à une virtuosité verbale qui allie la verve et la nervosité au rythme et à la poésie. À partir d'une histoire de pure tradition romanesque, rejoignant des œuvres antérieures comme Mesure pour mesure et Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare explore l'effervescence d'une langue qui joue avec les mots et se joue d'elle-même.
Il en résulte des dialogues d'une incroyable modernité, de véritables parties de ping-pong verbales, parfois d'un lyrisme exacerbé, évoquant Guitry ou Audiard. Les phrases s'entremêlent et s'embrouillent jusqu'à l'absurde, dans cette merveilleuse tradition humoristique britannique dont les Monty Python sont les héritiers. La présente version de Tout est bien qui finit bien, très librement adaptée de l'original par Pierre Beffeyte, recentre l'intrigue.
Le véritable comique naît de la confrontation de ces personnalités multiples qui s'affrontent ou s'unissent. On ne peut qu'apprécier la virtuosité avec laquelle cette pièce nous promène en aveugle sur les bords d'une falaise où le précipice n'est autre que l'immense solitude de l'homme, thème patent dans les tragédies de Shakespeare. Tout est bien qui finit bien aurait pu tout aussi bien finir mal, si l'auteur l'avait voulu.
Mais il ne l'a pas voulu. Grand merci !