Lorsque les habitants d'Ibiza évoquent leur histoire, ils disent "avant le tourisme" et "maintenant" car l'afflux de millions de vacanciers a bouleversé l'existence insulaire en le faisant accéder à la "modernité". Pour les émigrés de la contre-culture qui élisent l'île comme refuge dans les années soixante et soixante-dix, le petit territoire du bout du monde incarne le rêve d'une autre vie. Le nouveau contexte socio-économique les acculera au compromis.
Depuis vingt ans, Danielle Rozenberg observe sur place les mutations en cours. A travers une minutieuse description du changement, elle nous engage dans une réflexion sur les enjeux de la situation touristique. L'île d'Ibiza, archétype du tourisme de masse en Méditerranée et pourtant différente avec ses résidents étrangers permanents, illustre de façon exemplaire le contact entre visiteurs et visités et, plus généralement, l'ambiguïté des rapports qui s'instaurent entre le tourisme international et les cultures des sociétés hôtes.
Lorsque les habitants d'Ibiza évoquent leur histoire, ils disent "avant le tourisme" et "maintenant" car l'afflux de millions de vacanciers a bouleversé l'existence insulaire en le faisant accéder à la "modernité". Pour les émigrés de la contre-culture qui élisent l'île comme refuge dans les années soixante et soixante-dix, le petit territoire du bout du monde incarne le rêve d'une autre vie. Le nouveau contexte socio-économique les acculera au compromis.
Depuis vingt ans, Danielle Rozenberg observe sur place les mutations en cours. A travers une minutieuse description du changement, elle nous engage dans une réflexion sur les enjeux de la situation touristique. L'île d'Ibiza, archétype du tourisme de masse en Méditerranée et pourtant différente avec ses résidents étrangers permanents, illustre de façon exemplaire le contact entre visiteurs et visités et, plus généralement, l'ambiguïté des rapports qui s'instaurent entre le tourisme international et les cultures des sociétés hôtes.