Topographie religieuse de Thugga. Ville romaine d'Afrique proconsulaire (Tunisie)
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- Nombre de pages432
- PrésentationBroché
- Poids0.82 kg
- Dimensions16,5 cm × 23,0 cm × 2,2 cm
- ISBN2-910023-46-X
- EAN9782910023461
- Date de parution01/09/2004
- Collectionscripta antiqua
- ÉditeurAusonius
Résumé
Ville d'origine libyque, un temps annexée au territoire de Carthage punique, Thugga fut englobée à l'Africa Nova en 46 a.C. La cité s'élève sur le flanc d'une colline, dominant l'antique voie de Carthage à Theveste, qui était le nerf commercial et stratégique de la province. Les sources archéologiques et épigraphiques relatives à la vie religieuse couvrent une période qui s'étend du règne de Massinissa à celui de Dioclétien. Vingt-trois lieux de culte, sanctuaires dits africains, temples italiques et simples chapelles, ont été reconnus dans la ville. Cent vingt-trois inscriptions religieuses livrent les noms de nombreux dieux d'origine romaine et locale. L'élément marquant du développement de la ville fut la coexistence, pendant deux siècles, d'une majorité de pérégrins, les Thuggenses, et d'une minorité de citoyens de Carthage, les pagani. Ils ne partagèrent longtemps ni les mêmes institutions, ni le même panthéon et l'évolution des rapports juridiques et culturels entre ces deux communautés trouva son expression dans le choix des cultes qu'elles honoraient publiquement et dans l'aménagement religieux de leurs territoires respectifs.
Ville d'origine libyque, un temps annexée au territoire de Carthage punique, Thugga fut englobée à l'Africa Nova en 46 a.C. La cité s'élève sur le flanc d'une colline, dominant l'antique voie de Carthage à Theveste, qui était le nerf commercial et stratégique de la province. Les sources archéologiques et épigraphiques relatives à la vie religieuse couvrent une période qui s'étend du règne de Massinissa à celui de Dioclétien. Vingt-trois lieux de culte, sanctuaires dits africains, temples italiques et simples chapelles, ont été reconnus dans la ville. Cent vingt-trois inscriptions religieuses livrent les noms de nombreux dieux d'origine romaine et locale. L'élément marquant du développement de la ville fut la coexistence, pendant deux siècles, d'une majorité de pérégrins, les Thuggenses, et d'une minorité de citoyens de Carthage, les pagani. Ils ne partagèrent longtemps ni les mêmes institutions, ni le même panthéon et l'évolution des rapports juridiques et culturels entre ces deux communautés trouva son expression dans le choix des cultes qu'elles honoraient publiquement et dans l'aménagement religieux de leurs territoires respectifs.