Théologie et aliénation dans la pensée du jeune Hegel
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- Nombre de pages120
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.16 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,0 cm
- ISBN2-7010-0231-1
- EAN9782701002316
- Date de parution01/04/1970
- CollectionBiblio archives de philosophie
- ÉditeurBeauchesne (éditions)
Résumé
Dans les premiers écrits de Hegel, G Rohrmoser retrouve un problème actuel : la confrontation du christianisme avec la Cité Séculière moderne. Hegel, qu'on ne peut comprendre que dans une double perspective à la fois religieuse et politique, dépend d'une situation ecclésiastique et politique très particulière : d'une part un piétisme dans l'attente d'une société parfaitement démocratique et, d'autre part, un courant philosophique révolutionnaire.
Contestant vigoureusement les institutions ecclésiastiques et politiques de son temps, il apporte une solution d'ensemble : dépasser l'intériorité subjective religieuse s'isolant du monde et s'engager dans le monde, ce qui est possible par la confiance en la Résurrection du Christ. La contribution de la religion chrétienne à l'Etat hégélien, c'est qu'elle produit un sujet qui, dans la foi, étant libéré en soi-même de toute fixation à sa particularité naturelle, est libre pour faire l'universel, comme cela se réalise dans l'Etat.
Réciproquement, ce qu'apporte l'Etat à la religion c'est de permettre que, dans l'actualité historique, l'exigence de liberté, née de l'intériorité religieuse, se manifeste au grand jour. La raison, pour Hegel, n'a jamais consisté qu'à entendre intégralement, sans se laisser restreindre par quelque opinion ou représentation subjective que ce soit, l'oeuvre de Dieu, manifestée dans le Christ, accomplie et s'accomplissant encore dans la Nature et dans l'Histoire.
Contestant vigoureusement les institutions ecclésiastiques et politiques de son temps, il apporte une solution d'ensemble : dépasser l'intériorité subjective religieuse s'isolant du monde et s'engager dans le monde, ce qui est possible par la confiance en la Résurrection du Christ. La contribution de la religion chrétienne à l'Etat hégélien, c'est qu'elle produit un sujet qui, dans la foi, étant libéré en soi-même de toute fixation à sa particularité naturelle, est libre pour faire l'universel, comme cela se réalise dans l'Etat.
Réciproquement, ce qu'apporte l'Etat à la religion c'est de permettre que, dans l'actualité historique, l'exigence de liberté, née de l'intériorité religieuse, se manifeste au grand jour. La raison, pour Hegel, n'a jamais consisté qu'à entendre intégralement, sans se laisser restreindre par quelque opinion ou représentation subjective que ce soit, l'oeuvre de Dieu, manifestée dans le Christ, accomplie et s'accomplissant encore dans la Nature et dans l'Histoire.
Dans les premiers écrits de Hegel, G Rohrmoser retrouve un problème actuel : la confrontation du christianisme avec la Cité Séculière moderne. Hegel, qu'on ne peut comprendre que dans une double perspective à la fois religieuse et politique, dépend d'une situation ecclésiastique et politique très particulière : d'une part un piétisme dans l'attente d'une société parfaitement démocratique et, d'autre part, un courant philosophique révolutionnaire.
Contestant vigoureusement les institutions ecclésiastiques et politiques de son temps, il apporte une solution d'ensemble : dépasser l'intériorité subjective religieuse s'isolant du monde et s'engager dans le monde, ce qui est possible par la confiance en la Résurrection du Christ. La contribution de la religion chrétienne à l'Etat hégélien, c'est qu'elle produit un sujet qui, dans la foi, étant libéré en soi-même de toute fixation à sa particularité naturelle, est libre pour faire l'universel, comme cela se réalise dans l'Etat.
Réciproquement, ce qu'apporte l'Etat à la religion c'est de permettre que, dans l'actualité historique, l'exigence de liberté, née de l'intériorité religieuse, se manifeste au grand jour. La raison, pour Hegel, n'a jamais consisté qu'à entendre intégralement, sans se laisser restreindre par quelque opinion ou représentation subjective que ce soit, l'oeuvre de Dieu, manifestée dans le Christ, accomplie et s'accomplissant encore dans la Nature et dans l'Histoire.
Contestant vigoureusement les institutions ecclésiastiques et politiques de son temps, il apporte une solution d'ensemble : dépasser l'intériorité subjective religieuse s'isolant du monde et s'engager dans le monde, ce qui est possible par la confiance en la Résurrection du Christ. La contribution de la religion chrétienne à l'Etat hégélien, c'est qu'elle produit un sujet qui, dans la foi, étant libéré en soi-même de toute fixation à sa particularité naturelle, est libre pour faire l'universel, comme cela se réalise dans l'Etat.
Réciproquement, ce qu'apporte l'Etat à la religion c'est de permettre que, dans l'actualité historique, l'exigence de liberté, née de l'intériorité religieuse, se manifeste au grand jour. La raison, pour Hegel, n'a jamais consisté qu'à entendre intégralement, sans se laisser restreindre par quelque opinion ou représentation subjective que ce soit, l'oeuvre de Dieu, manifestée dans le Christ, accomplie et s'accomplissant encore dans la Nature et dans l'Histoire.