The Mother Position. Contemporary Fine Arts Berlin
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- Nombre de pages40
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.22 kg
- Dimensions20,0 cm × 28,0 cm × 0,4 cm
- ISBN978-3-86442-450-2
- EAN9783864424502
- Date de parution18/12/2024
- ÉditeurSnoeck - Cologne
- EditeurBruno Brunnet
- EditeurNicole Hackert
Résumé
Le lien entre mère et enfant, ou entre la personne quis'occupe de l'enfant et l'enfant, est traditionnellement représenté sous laforme d'une fusion symbiotique dans l'art plastique - on pense par exemple auxmadones de Raphaël. Notre exposition, inspirée par la psychanalyste anglaiseMelanie Klein, jette cependant un autre regard sur ces "relations d'objet" dela petite enfance qui marquent pendant toute notre vie nos rapports aux autres.
Outre l'amour et l'attention, l'attachement du jeune enfant à sa mère ou à lapersonne qui s'occupe de lui est aussi caractérisé, selon Klein, par desagressions, des ambivalences et des peurs imaginaires. "La Position de la mère" regroupe des travaux artistiques où les abîmes complexes de ces relationsd'objets apparaissent et sont discutés. Ils annoncent aussi les conséquences àlong terme de ce rapport paradigmatique.
Car c'est justement parce qu'aucunepratique artistique ne peut se passer du lien à l'objet que la confrontationavec les objets fantaisistes aussi libidineux que destructeurs vaut la peine. La "polarisation" si décriée n'est donc pas seule en cause, ni les médiassociaux, si les mauvais sentiments, les divisions et les rejets unilatérauxinjustifiés déterminent aujourd'hui dans une large mesure les interactionssociales de notre société.
"La Position de la mère" démontre bien plus aucontraire que nos rapports aux autres sont aussi l'expression d'une viepsychologique intérieure projetée à l'extérieur (tandis que des épisodesextérieurs sont, eux, introjectés). L'exposition traite donc moins la maternitéau sens strict du terme qu'une position psychologique et ses relations d'objetsqui trouvent leur origine dans la petite enfance. Pour Klein, nous ne cessonsd'occuper cette position au cours de notre vie et même, cette position marque lerapport des artistes à leurs objets - c'est l'argument central de "La Positionde la mère" - dans lesquels elle apparaît aussi à l'occasion (Isabelle Grawdans son texte "La puissance de la relation d'objet").
Outre l'amour et l'attention, l'attachement du jeune enfant à sa mère ou à lapersonne qui s'occupe de lui est aussi caractérisé, selon Klein, par desagressions, des ambivalences et des peurs imaginaires. "La Position de la mère" regroupe des travaux artistiques où les abîmes complexes de ces relationsd'objets apparaissent et sont discutés. Ils annoncent aussi les conséquences àlong terme de ce rapport paradigmatique.
Car c'est justement parce qu'aucunepratique artistique ne peut se passer du lien à l'objet que la confrontationavec les objets fantaisistes aussi libidineux que destructeurs vaut la peine. La "polarisation" si décriée n'est donc pas seule en cause, ni les médiassociaux, si les mauvais sentiments, les divisions et les rejets unilatérauxinjustifiés déterminent aujourd'hui dans une large mesure les interactionssociales de notre société.
"La Position de la mère" démontre bien plus aucontraire que nos rapports aux autres sont aussi l'expression d'une viepsychologique intérieure projetée à l'extérieur (tandis que des épisodesextérieurs sont, eux, introjectés). L'exposition traite donc moins la maternitéau sens strict du terme qu'une position psychologique et ses relations d'objetsqui trouvent leur origine dans la petite enfance. Pour Klein, nous ne cessonsd'occuper cette position au cours de notre vie et même, cette position marque lerapport des artistes à leurs objets - c'est l'argument central de "La Positionde la mère" - dans lesquels elle apparaît aussi à l'occasion (Isabelle Grawdans son texte "La puissance de la relation d'objet").
Le lien entre mère et enfant, ou entre la personne quis'occupe de l'enfant et l'enfant, est traditionnellement représenté sous laforme d'une fusion symbiotique dans l'art plastique - on pense par exemple auxmadones de Raphaël. Notre exposition, inspirée par la psychanalyste anglaiseMelanie Klein, jette cependant un autre regard sur ces "relations d'objet" dela petite enfance qui marquent pendant toute notre vie nos rapports aux autres.
Outre l'amour et l'attention, l'attachement du jeune enfant à sa mère ou à lapersonne qui s'occupe de lui est aussi caractérisé, selon Klein, par desagressions, des ambivalences et des peurs imaginaires. "La Position de la mère" regroupe des travaux artistiques où les abîmes complexes de ces relationsd'objets apparaissent et sont discutés. Ils annoncent aussi les conséquences àlong terme de ce rapport paradigmatique.
Car c'est justement parce qu'aucunepratique artistique ne peut se passer du lien à l'objet que la confrontationavec les objets fantaisistes aussi libidineux que destructeurs vaut la peine. La "polarisation" si décriée n'est donc pas seule en cause, ni les médiassociaux, si les mauvais sentiments, les divisions et les rejets unilatérauxinjustifiés déterminent aujourd'hui dans une large mesure les interactionssociales de notre société.
"La Position de la mère" démontre bien plus aucontraire que nos rapports aux autres sont aussi l'expression d'une viepsychologique intérieure projetée à l'extérieur (tandis que des épisodesextérieurs sont, eux, introjectés). L'exposition traite donc moins la maternitéau sens strict du terme qu'une position psychologique et ses relations d'objetsqui trouvent leur origine dans la petite enfance. Pour Klein, nous ne cessonsd'occuper cette position au cours de notre vie et même, cette position marque lerapport des artistes à leurs objets - c'est l'argument central de "La Positionde la mère" - dans lesquels elle apparaît aussi à l'occasion (Isabelle Grawdans son texte "La puissance de la relation d'objet").
Outre l'amour et l'attention, l'attachement du jeune enfant à sa mère ou à lapersonne qui s'occupe de lui est aussi caractérisé, selon Klein, par desagressions, des ambivalences et des peurs imaginaires. "La Position de la mère" regroupe des travaux artistiques où les abîmes complexes de ces relationsd'objets apparaissent et sont discutés. Ils annoncent aussi les conséquences àlong terme de ce rapport paradigmatique.
Car c'est justement parce qu'aucunepratique artistique ne peut se passer du lien à l'objet que la confrontationavec les objets fantaisistes aussi libidineux que destructeurs vaut la peine. La "polarisation" si décriée n'est donc pas seule en cause, ni les médiassociaux, si les mauvais sentiments, les divisions et les rejets unilatérauxinjustifiés déterminent aujourd'hui dans une large mesure les interactionssociales de notre société.
"La Position de la mère" démontre bien plus aucontraire que nos rapports aux autres sont aussi l'expression d'une viepsychologique intérieure projetée à l'extérieur (tandis que des épisodesextérieurs sont, eux, introjectés). L'exposition traite donc moins la maternitéau sens strict du terme qu'une position psychologique et ses relations d'objetsqui trouvent leur origine dans la petite enfance. Pour Klein, nous ne cessonsd'occuper cette position au cours de notre vie et même, cette position marque lerapport des artistes à leurs objets - c'est l'argument central de "La Positionde la mère" - dans lesquels elle apparaît aussi à l'occasion (Isabelle Grawdans son texte "La puissance de la relation d'objet").