Terrains sensibles. Expériences actuelles de l'anthropologie
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- Nombre de pages208
- PrésentationBroché
- Poids0.285 kg
- Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,2 cm
- ISBN2-912915-03-1
- EAN9782912915030
- Date de parution01/10/2005
- Collectiondossiers africains
- ÉditeurCentre D'etudes Africaines
Résumé
Dans la lignée du développement récent de l'anthropologie réflexive, cet ouvrage rend compte d'une réflexion collective sur la manière d'aborder des terrains de recherche que nous qualifions de sensibles. L'expression terrains sensibles désigne des espaces (ghettos, squats, camps, etc.) et des conditions sociales (sans-papiers, SDF, réfugiés, etc.) que les institutions définissent comme exceptionnels, déviants et/ou illégaux. Ces terrains sont également sensibles en ce qu'ils relèvent d'enjeux sociopolitiques cruciaux et suscitent une demande sociale forte. La question des modalités d'engagement du chercheur est au centre des préoccupations des contributeurs. De tels champs d'exercice de l'anthropologie interrogent à la fois les techniques d'enquête et les postures du chercheur. Trois grands types de contraintes se dégagent des contributions de ce volume, qui se situent à des niveaux ou moments différents de la recherche : dans la relation d'enquête, qui concerne l'entrée, le maintien et la légitimation de l'ethnologue sur son terrain ; dans ses rapports avec les institutions, souvent à l'origine de la définition de la catégorie ou du groupe social étudié ; dans l'interprétation des données et la restitution des résultats auprès des différents publics. Souvent pris dans un dilemme de distanciation-implication vis-à-vis des divers acteurs avec lesquels il travaille, le chercheur opérant sur des terrains sensibles rencontre des problèmes d'ordre épistémologique, méthodologique et éthique qui, s'ils sont particulièrement saillants, sont aussi intrinsèques à toute pratique ethnographique du terrain. Dès lors, ce volume invite à une réflexion sur la discipline anthropologique, son ouverture au monde et les formes possibles et souhaitables de sa participation aux débats de nos sociétés actuelles.
Dans la lignée du développement récent de l'anthropologie réflexive, cet ouvrage rend compte d'une réflexion collective sur la manière d'aborder des terrains de recherche que nous qualifions de sensibles. L'expression terrains sensibles désigne des espaces (ghettos, squats, camps, etc.) et des conditions sociales (sans-papiers, SDF, réfugiés, etc.) que les institutions définissent comme exceptionnels, déviants et/ou illégaux. Ces terrains sont également sensibles en ce qu'ils relèvent d'enjeux sociopolitiques cruciaux et suscitent une demande sociale forte. La question des modalités d'engagement du chercheur est au centre des préoccupations des contributeurs. De tels champs d'exercice de l'anthropologie interrogent à la fois les techniques d'enquête et les postures du chercheur. Trois grands types de contraintes se dégagent des contributions de ce volume, qui se situent à des niveaux ou moments différents de la recherche : dans la relation d'enquête, qui concerne l'entrée, le maintien et la légitimation de l'ethnologue sur son terrain ; dans ses rapports avec les institutions, souvent à l'origine de la définition de la catégorie ou du groupe social étudié ; dans l'interprétation des données et la restitution des résultats auprès des différents publics. Souvent pris dans un dilemme de distanciation-implication vis-à-vis des divers acteurs avec lesquels il travaille, le chercheur opérant sur des terrains sensibles rencontre des problèmes d'ordre épistémologique, méthodologique et éthique qui, s'ils sont particulièrement saillants, sont aussi intrinsèques à toute pratique ethnographique du terrain. Dès lors, ce volume invite à une réflexion sur la discipline anthropologique, son ouverture au monde et les formes possibles et souhaitables de sa participation aux débats de nos sociétés actuelles.