Ténèbres océanes. Le triomphe de la vie dans les abysses

Par : Lucien Laubier

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  • Nombre de pages296
  • PrésentationBroché
  • Poids0.89 kg
  • Dimensions19,0 cm × 23,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-283-02271-9
  • EAN9782283022719
  • Date de parution06/03/2008
  • CollectionEcologie
  • ÉditeurBuchet-Chastel
  • PréfacierJean-Yves Perrot

Résumé

Les grands fonds abyssaux occupent plus de la moitié du globe. II y règne un " hydroclimat " caractérisé par une surprenante stabilité, et une obscurité qui serait totale sans le scintillement à peine perceptible des organismes bioluminescents. Dès l'Antiquité, les hommes les ont imaginés peuplés de sirènes, de krakens ou de cétacés de la taille d'une île. Les progrès des techniques d'observation nous ont permis de constater que ce n'étaient pas des semi-déserts, mais plutôt des grands foyers de biodiversité, comparables aux forêts tropicales humides. On y découvre d'extraordinaires peuplements, bactériens et animaux, associés aux sorties de fluides à très haute température qui jaillissent au sommet de cheminées de sulfures polymétalliques ou inféodés aux suintements d'eau interstitielle riche en hydrocarbures légers, tels que le méthane. Les uns et les autres fonctionnent à partir de la chimiosynthèse, qui se substitue avec succès à la photosynthèse que l'on croyait indispensable à la vie. Les fonds abyssaux recèlent quantité de ressources variées et suscitent, depuis une cinquantaine d'années, l'intérêt des pays industrialisés. La rapidité avec laquelle évoluent les spéculations autour de ces ressources potentielles témoigne de la médiocre qualité de nos anticipations techniques et économiques
Les grands fonds abyssaux occupent plus de la moitié du globe. II y règne un " hydroclimat " caractérisé par une surprenante stabilité, et une obscurité qui serait totale sans le scintillement à peine perceptible des organismes bioluminescents. Dès l'Antiquité, les hommes les ont imaginés peuplés de sirènes, de krakens ou de cétacés de la taille d'une île. Les progrès des techniques d'observation nous ont permis de constater que ce n'étaient pas des semi-déserts, mais plutôt des grands foyers de biodiversité, comparables aux forêts tropicales humides. On y découvre d'extraordinaires peuplements, bactériens et animaux, associés aux sorties de fluides à très haute température qui jaillissent au sommet de cheminées de sulfures polymétalliques ou inféodés aux suintements d'eau interstitielle riche en hydrocarbures légers, tels que le méthane. Les uns et les autres fonctionnent à partir de la chimiosynthèse, qui se substitue avec succès à la photosynthèse que l'on croyait indispensable à la vie. Les fonds abyssaux recèlent quantité de ressources variées et suscitent, depuis une cinquantaine d'années, l'intérêt des pays industrialisés. La rapidité avec laquelle évoluent les spéculations autour de ces ressources potentielles témoigne de la médiocre qualité de nos anticipations techniques et économiques
Vingt mille vies sous la mer
Lucien Laubier
E-book
17,99 €