Musicien éclectique et passionné, Florian Caroubi aborde avec enthousiasme aussi bien le répertoire de piano seul que la musique de chambre, la composition ou encore la direction d'orchestre. À la croisée de ces différentes activités, il donne régulièrement en récital ses propres transcriptions d'oeuvres orchestrales. Lauréat de nombreux prix internationaux, son activité musicale lui permet de voyager dans différents pays comme l'île de Malte, les Pays-Bas, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne ou encore la Malaisie et de se produire en récital dans des salles prestigieuses telles le Concertgebouw d'Amsterdam, le théâtre DeSingel à Anvers, le teatru Manoel à La Valette (Malte), le théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, l'abbaye de Silvacane ou encore la salle Molière et l'Auditorium à Lyon. Il a créé un duo avec la mezzo-soprano Adèle Charvet avec qui il joue très régulièrement en concert et partage la scène avec d'autres musiciens de haute stature comme le clarinettiste Nicolas Baldeyrou, les soprani Elsa Dreisig et Nadine Koutcher, le baryton Hans Pieter Herman. Il participe régulièrement à des émissions radiophoniques ou télévisées en France (France Musique, France 3) et aux Pays-Bas.
Symphonie nº 6 dite « Pathétique ». 4e mouvement : Finale
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- Nombre de pages16
- PrésentationBroché
- Poids0.075 kg
- Dimensions21,0 cm × 29,7 cm × 0,2 cm
- ISBN979-0-2318-0847-6
- EAN9790231808476
- Date de parution14/08/2017
- ÉditeurSymétrie
Résumé
Créée à Saint-Pétersbourg le 16 octobre 1893 sous la direction du compositeur, la Sixième Symphonie de Tchaïkovski semble tenir son surnom de "pathétique" de la main de l'auteur lui-même. Il y insuffle une forme neuve : "Au cours de mes voyages, j'ai eu l'idée d'une autre symphonie, une symphonie à programme cette fois-ci, mais dont le programme restera secret pour tout le monde. Qu'on le devine ! " .
On voit souvent dans cette oeuvre la métaphore de la vie du compositeur lui-même. Le quatrième mouvement est particulièrement parlant de ce point de vue. Le choix de conclure la symphonie par un mouvement lent, triste et désolé est absolument inhabituel et il troublant de penser qu'il s'agira de la dernière oeuvre d'importance de Tchaïkovski. En effet, le compositeur mourra peu de temps après la création, probablement en se suicidant.
Adagio lamentoso est la première indication du final de la Pathétique, parfaitement révélateur de la tristesse et de la désolation omniprésente qui règne dans ce mouvement. Ecrit sous forme de rondo, le premier thème, constitué d'une douloureuse chute de septièmes, rappelle le thème central du deuxième mouvement. Seul élément apparemment consolateur, le deuxième thème, extrêmement généreux, est un exemple parmi tant d'autres des mélodies irrésistibles de Tchaïkovski.
Celui-ci s'épanouit dans un immense crescendo et trouve son aboutissement dans un paroxysme de douleur. Les dernières mesures sont frappantes : ramassant l'orchestre graduellement dans une tessiture de plus en plus grave, il fait sombrer la masse sonore jusqu'à réduire la matière musicale à la seule pédale de si, qui s'épuise elle-même et plonge la symphonie dans le néant. Florian Caroubi
On voit souvent dans cette oeuvre la métaphore de la vie du compositeur lui-même. Le quatrième mouvement est particulièrement parlant de ce point de vue. Le choix de conclure la symphonie par un mouvement lent, triste et désolé est absolument inhabituel et il troublant de penser qu'il s'agira de la dernière oeuvre d'importance de Tchaïkovski. En effet, le compositeur mourra peu de temps après la création, probablement en se suicidant.
Adagio lamentoso est la première indication du final de la Pathétique, parfaitement révélateur de la tristesse et de la désolation omniprésente qui règne dans ce mouvement. Ecrit sous forme de rondo, le premier thème, constitué d'une douloureuse chute de septièmes, rappelle le thème central du deuxième mouvement. Seul élément apparemment consolateur, le deuxième thème, extrêmement généreux, est un exemple parmi tant d'autres des mélodies irrésistibles de Tchaïkovski.
Celui-ci s'épanouit dans un immense crescendo et trouve son aboutissement dans un paroxysme de douleur. Les dernières mesures sont frappantes : ramassant l'orchestre graduellement dans une tessiture de plus en plus grave, il fait sombrer la masse sonore jusqu'à réduire la matière musicale à la seule pédale de si, qui s'épuise elle-même et plonge la symphonie dans le néant. Florian Caroubi
Créée à Saint-Pétersbourg le 16 octobre 1893 sous la direction du compositeur, la Sixième Symphonie de Tchaïkovski semble tenir son surnom de "pathétique" de la main de l'auteur lui-même. Il y insuffle une forme neuve : "Au cours de mes voyages, j'ai eu l'idée d'une autre symphonie, une symphonie à programme cette fois-ci, mais dont le programme restera secret pour tout le monde. Qu'on le devine ! " .
On voit souvent dans cette oeuvre la métaphore de la vie du compositeur lui-même. Le quatrième mouvement est particulièrement parlant de ce point de vue. Le choix de conclure la symphonie par un mouvement lent, triste et désolé est absolument inhabituel et il troublant de penser qu'il s'agira de la dernière oeuvre d'importance de Tchaïkovski. En effet, le compositeur mourra peu de temps après la création, probablement en se suicidant.
Adagio lamentoso est la première indication du final de la Pathétique, parfaitement révélateur de la tristesse et de la désolation omniprésente qui règne dans ce mouvement. Ecrit sous forme de rondo, le premier thème, constitué d'une douloureuse chute de septièmes, rappelle le thème central du deuxième mouvement. Seul élément apparemment consolateur, le deuxième thème, extrêmement généreux, est un exemple parmi tant d'autres des mélodies irrésistibles de Tchaïkovski.
Celui-ci s'épanouit dans un immense crescendo et trouve son aboutissement dans un paroxysme de douleur. Les dernières mesures sont frappantes : ramassant l'orchestre graduellement dans une tessiture de plus en plus grave, il fait sombrer la masse sonore jusqu'à réduire la matière musicale à la seule pédale de si, qui s'épuise elle-même et plonge la symphonie dans le néant. Florian Caroubi
On voit souvent dans cette oeuvre la métaphore de la vie du compositeur lui-même. Le quatrième mouvement est particulièrement parlant de ce point de vue. Le choix de conclure la symphonie par un mouvement lent, triste et désolé est absolument inhabituel et il troublant de penser qu'il s'agira de la dernière oeuvre d'importance de Tchaïkovski. En effet, le compositeur mourra peu de temps après la création, probablement en se suicidant.
Adagio lamentoso est la première indication du final de la Pathétique, parfaitement révélateur de la tristesse et de la désolation omniprésente qui règne dans ce mouvement. Ecrit sous forme de rondo, le premier thème, constitué d'une douloureuse chute de septièmes, rappelle le thème central du deuxième mouvement. Seul élément apparemment consolateur, le deuxième thème, extrêmement généreux, est un exemple parmi tant d'autres des mélodies irrésistibles de Tchaïkovski.
Celui-ci s'épanouit dans un immense crescendo et trouve son aboutissement dans un paroxysme de douleur. Les dernières mesures sont frappantes : ramassant l'orchestre graduellement dans une tessiture de plus en plus grave, il fait sombrer la masse sonore jusqu'à réduire la matière musicale à la seule pédale de si, qui s'épuise elle-même et plonge la symphonie dans le néant. Florian Caroubi