Sur les voies de l'Alpazur. L'histoire de la liaison Nice-Grenoble-Genève par la ligne des Alpes

Par : José Banaudo

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationRelié
  • Poids0.905 kg
  • Dimensions23,8 cm × 31,8 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-914603-56-0
  • EAN9782914603560
  • Date de parution13/09/2012
  • CollectionImages ferroviaires
  • ÉditeurCabri (Editions du)

Résumé

Découvrir les Alpes françaises en train, du lac Léman à la Méditerranée ! C'est le voyage de rêve qu'ont proposé pendant plusieurs décennies la SNCF et les Chemins de fer de Provence... Malgré l'obstacle du transbordement imposé à Digne par la différence d'écartement des voies, les deux réseaux avaient instauré dès 1935 un service rapide par autorails entre Nice et Grenoble. Repris en 1953 et prolongé jusqu'à Genève, cet " Express des Alpes " faisait chaque été le bonheur de milliers de touristes, de randonneurs, de pensionnaires de colonies de vacances, sans oublier les curistes des stations thermales savoyardes.
Après avoir dit adieu à la " grande bleue " depuis les collines niçoises, l'autorail Renault rénové avec soin sous la marque " Alpes Azur " entamait une longue ascension pour rejoindre la vallée du Verdon puis Digne, au terme de la voie métrique. Le sacro-saint arrêt-buffet permettait au voyageur de reprendre des forces avant de s'installer dans le " Panoramique ". Aux heures les plus chaudes, celui-ci remontait la vallée de la Durance puis celle du Buèch jusqu'au col de La Croix-Haute, où il basculait dans la fraîcheur du plateau du Trièves.
Et tout l'après-midi, les clichés continuaient à se succéder derrière les vitrages de l'autorail : le bassin industriel de Grenoble, la large vallée du Grésivaudan, le lac du Bourget puis le défilé du Fort-L'Ecluse précédant l'arrivée à Genève. Passée l'heure de gloire du " Panoramique ", l'express Nice - Genève connut des hauts et des bas jusqu'en 1981, date où il prit un nouvel essor sous l'appellation " Alpazur ".
Mais son succès fut pénalisé par un matériel moins performant et une politique commerciale hésitante. Le coût du maintien de l'antenne Saint-Auban - Digne pour cette unique circulation saisonnière servit de prétexte à sa suppression à la fin de l'été 1989. Aujourd'hui, la réouverture de cette ligne est à l'étude : y verra-t-on renaître un jour l'" Alpazur ", sous une nouvelle forme ?
Découvrir les Alpes françaises en train, du lac Léman à la Méditerranée ! C'est le voyage de rêve qu'ont proposé pendant plusieurs décennies la SNCF et les Chemins de fer de Provence... Malgré l'obstacle du transbordement imposé à Digne par la différence d'écartement des voies, les deux réseaux avaient instauré dès 1935 un service rapide par autorails entre Nice et Grenoble. Repris en 1953 et prolongé jusqu'à Genève, cet " Express des Alpes " faisait chaque été le bonheur de milliers de touristes, de randonneurs, de pensionnaires de colonies de vacances, sans oublier les curistes des stations thermales savoyardes.
Après avoir dit adieu à la " grande bleue " depuis les collines niçoises, l'autorail Renault rénové avec soin sous la marque " Alpes Azur " entamait une longue ascension pour rejoindre la vallée du Verdon puis Digne, au terme de la voie métrique. Le sacro-saint arrêt-buffet permettait au voyageur de reprendre des forces avant de s'installer dans le " Panoramique ". Aux heures les plus chaudes, celui-ci remontait la vallée de la Durance puis celle du Buèch jusqu'au col de La Croix-Haute, où il basculait dans la fraîcheur du plateau du Trièves.
Et tout l'après-midi, les clichés continuaient à se succéder derrière les vitrages de l'autorail : le bassin industriel de Grenoble, la large vallée du Grésivaudan, le lac du Bourget puis le défilé du Fort-L'Ecluse précédant l'arrivée à Genève. Passée l'heure de gloire du " Panoramique ", l'express Nice - Genève connut des hauts et des bas jusqu'en 1981, date où il prit un nouvel essor sous l'appellation " Alpazur ".
Mais son succès fut pénalisé par un matériel moins performant et une politique commerciale hésitante. Le coût du maintien de l'antenne Saint-Auban - Digne pour cette unique circulation saisonnière servit de prétexte à sa suppression à la fin de l'été 1989. Aujourd'hui, la réouverture de cette ligne est à l'étude : y verra-t-on renaître un jour l'" Alpazur ", sous une nouvelle forme ?