Souvenirs D'Une Morte Vivante
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Nombre de pages246
- PrésentationBroché
- Poids0.315 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 2,0 cm
- ISBN2-7071-3679-4
- EAN9782707136794
- Date de parution07/03/2002
- CollectionRedécouverte
- ÉditeurLa Découverte
Résumé
Pour les Versaillais, Victorine B., devenue ambulancière pendant la Commune, était une " pétroleuse ", une de ces femmes du peuple qui accompagnaient et soutenaient avec détermination l'insurrection du peuple de Paris. Si bien que, durant la semaine sanglante, on fusilla, sans aucune forme de vérifications, plusieurs " Victorine B. ". Présente sur les barricades jusqu'aux dernières heures de la Commune, la vraie parvint à s'enfuir puis s'installa en Suisse où elle milita dans l'Internationale. En 1909, elle publia de façon totalement confidentielle, à Lausanne, ces Souvenirs d'une morte vivante. Par ce titre, elle signifiait qu'elle avait été officiellement fusillée en 1871. Bien des écrits sur la Commune - histoires et mémoires de ses acteurs et personnages - ont été publiés. Mais, ils ne proposent souvent qu'une approche distanciée d'historiens ou d'hommes politiques. Ces Souvenirs se distinguent très fortement puisqu'une femme du peuple y exprime le point de vue du peuple : sa vie quotidienne, ses souffrances, ses colères, ses espoirs. La passion qu'elle exprime, mêlée à celle des plus obscurs et des plus anonymes, éclaire sur les aspirations de tout un peuple.
Pour les Versaillais, Victorine B., devenue ambulancière pendant la Commune, était une " pétroleuse ", une de ces femmes du peuple qui accompagnaient et soutenaient avec détermination l'insurrection du peuple de Paris. Si bien que, durant la semaine sanglante, on fusilla, sans aucune forme de vérifications, plusieurs " Victorine B. ". Présente sur les barricades jusqu'aux dernières heures de la Commune, la vraie parvint à s'enfuir puis s'installa en Suisse où elle milita dans l'Internationale. En 1909, elle publia de façon totalement confidentielle, à Lausanne, ces Souvenirs d'une morte vivante. Par ce titre, elle signifiait qu'elle avait été officiellement fusillée en 1871. Bien des écrits sur la Commune - histoires et mémoires de ses acteurs et personnages - ont été publiés. Mais, ils ne proposent souvent qu'une approche distanciée d'historiens ou d'hommes politiques. Ces Souvenirs se distinguent très fortement puisqu'une femme du peuple y exprime le point de vue du peuple : sa vie quotidienne, ses souffrances, ses colères, ses espoirs. La passion qu'elle exprime, mêlée à celle des plus obscurs et des plus anonymes, éclaire sur les aspirations de tout un peuple.