Songe D'Une Nuit De Printemps. Poemes D'Amour Des Dames De Heian

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  • Nombre de pages143
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions12,9 cm × 20,3 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-87730-407-8
  • EAN9782877304078
  • Date de parution19/11/1998
  • ÉditeurPhilippe Picquier
  • TraducteurRenée Garde

Résumé

Dans la pénombre des chambres, s'ennuient les dames de Heian aux corps introuvables sous leurs innombrables robes de soie. Perdues dans les parfums des plus subtils encens, un songe les égare : reviendra-t-il l'homme furtif drapé d'ombre ? A portée de main, leur écritoire. Les dames de Heian fardent leurs cœurs de mots. Sur un papier soigneusement choisi, l'élégante écriture dépose désir ou dépit. Poèmes du jour qui tentent de faire revenir le ravissement des nuits : " A ce qui rêve est nommé, désormais je veux me fier. " Le chagrin devient alors bonheur d'écriture. En s'efforçant d'éclairer les expressions codifiées du si lointain XIe siècle japonais (l'époque du Radieux prince Genji), un commentaire tente de restaurer le temps sombré, quand bien même ces poèmes - qui sont tous de femmes - ne disent au fond qu'une même et simple vérité : le bonheur d'aimer n'existe pas sans la tyrannie des mots.
Dans la pénombre des chambres, s'ennuient les dames de Heian aux corps introuvables sous leurs innombrables robes de soie. Perdues dans les parfums des plus subtils encens, un songe les égare : reviendra-t-il l'homme furtif drapé d'ombre ? A portée de main, leur écritoire. Les dames de Heian fardent leurs cœurs de mots. Sur un papier soigneusement choisi, l'élégante écriture dépose désir ou dépit. Poèmes du jour qui tentent de faire revenir le ravissement des nuits : " A ce qui rêve est nommé, désormais je veux me fier. " Le chagrin devient alors bonheur d'écriture. En s'efforçant d'éclairer les expressions codifiées du si lointain XIe siècle japonais (l'époque du Radieux prince Genji), un commentaire tente de restaurer le temps sombré, quand bien même ces poèmes - qui sont tous de femmes - ne disent au fond qu'une même et simple vérité : le bonheur d'aimer n'existe pas sans la tyrannie des mots.