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  • Nombre de pages255
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.32 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,7 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-221-11755-2
  • EAN9782221117552
  • Date de parution04/10/2012
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Valta a tout pour réussir. En intégrant la police en 1968, en plein Printemps de Prague, ce fils d’apparatchiks tchécoslovaques a choisi son camp : celui de son père, celui de la Nomenklatura. Il participe ainsi activement à la répression en espionnant les étudiants et les dissidents pragois. Tout bascule le 16 janvier 1969, le jour où l’étudiant Jan Palach s’immole par le feu place Venceslas, pour protester contre l’invasion soviétique, devant l’objectif de Valta.
En apparence, rien ne change pour ce dernier, qui continue son travail pour les services de renseignements tchécoslovaques, avant d’être promu puis muté à Paris en 1983. Mais une vague d’écoeurement le transforme en profondeur, un dégoût physique le saisit progressivement, une force sourde le pousse à transmettre à la DST des informations capitales sur les services de renseignements tchécoslovaques en Europe de l’Ouest. Arrivant à un moment crucial de la Guerre froide, ces renseignements « de très grande qualité » permettront aux services français de faire imploser les services tchécoslovaques et contribueront à la chute du communisme en Europe de l’Est. L’auteur, chef du contre-espionnage des pays satellites de l’URSS à la DST à l’époque des faits, fut le destinataire des missives de Valta.
Il est à l’origine de cette affaire qui a marqué l’espionnage moderne.
Valta a tout pour réussir. En intégrant la police en 1968, en plein Printemps de Prague, ce fils d’apparatchiks tchécoslovaques a choisi son camp : celui de son père, celui de la Nomenklatura. Il participe ainsi activement à la répression en espionnant les étudiants et les dissidents pragois. Tout bascule le 16 janvier 1969, le jour où l’étudiant Jan Palach s’immole par le feu place Venceslas, pour protester contre l’invasion soviétique, devant l’objectif de Valta.
En apparence, rien ne change pour ce dernier, qui continue son travail pour les services de renseignements tchécoslovaques, avant d’être promu puis muté à Paris en 1983. Mais une vague d’écoeurement le transforme en profondeur, un dégoût physique le saisit progressivement, une force sourde le pousse à transmettre à la DST des informations capitales sur les services de renseignements tchécoslovaques en Europe de l’Ouest. Arrivant à un moment crucial de la Guerre froide, ces renseignements « de très grande qualité » permettront aux services français de faire imploser les services tchécoslovaques et contribueront à la chute du communisme en Europe de l’Est. L’auteur, chef du contre-espionnage des pays satellites de l’URSS à la DST à l’époque des faits, fut le destinataire des missives de Valta.
Il est à l’origine de cette affaire qui a marqué l’espionnage moderne.

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Contre-espionnage dans l'ombre de la chute soviétique
1985, au déclin de l'URSS, un agent tchécoslovaque livre sous anonymat des informations précieuses à la DST. Le format : une cassette audio où les voix sont couvertes par la sonate d'un grand compositeur tchèque. Une cellule est immédiatement créée par les services français pour analyser et réagir en conséquence. La seule condition imposée pour que d'autres cassettes arrivent : ne jamais chercher à connaître l'identité de la source. De roman d'espionnage raconté à tour de rôle du point de vue des agents français et de l'ambassade tchécoslovaque, l'histoire devient celle d'une relation anonyme et à sens unique, d'une trahison reflétant le délitement des forces soviétiques. Très proche de la réalité de l'espionnage, l'auteur (lui-même ancien agent de la DST) nous plonge dans la nostalgie de ces heures historiques et cruciales du contre-espionnage français.
1985, au déclin de l'URSS, un agent tchécoslovaque livre sous anonymat des informations précieuses à la DST. Le format : une cassette audio où les voix sont couvertes par la sonate d'un grand compositeur tchèque. Une cellule est immédiatement créée par les services français pour analyser et réagir en conséquence. La seule condition imposée pour que d'autres cassettes arrivent : ne jamais chercher à connaître l'identité de la source. De roman d'espionnage raconté à tour de rôle du point de vue des agents français et de l'ambassade tchécoslovaque, l'histoire devient celle d'une relation anonyme et à sens unique, d'une trahison reflétant le délitement des forces soviétiques. Très proche de la réalité de l'espionnage, l'auteur (lui-même ancien agent de la DST) nous plonge dans la nostalgie de ces heures historiques et cruciales du contre-espionnage français.
Sonate pour un espion
4/5
Jean-Pierre Pochon
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