Soigner En Psychiatrie. Entre Violence Et Vulnerabilite
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- Nombre de pages179
- PrésentationBroché
- Poids0.24 kg
- Dimensions13,4 cm × 20,8 cm × 1,2 cm
- ISBN2-910749-09-6
- EAN9782910749095
- Date de parution20/02/1999
- CollectionDes pensées et des actes
- ÉditeurGaëtan Morin
Résumé
Si la violence dans les hôpitaux psychiatriques correspond à un thème ancien qui a déjà fait l'objet de nombreuses dénonciations, la violence dont il est question ici, celle des soignés sur les soignants, relève d'une réalité peu traitée jusque-là. Elle fait même figure de paradoxe, dans un lieu où la coercition est justement exercée par ceux qui apparaissent ici victimes de corps à corps suffisamment violents pour donner lieu à des accidents de travail reconnus. D'autant que cette violence se situe dans un contexte aujourd'hui plus ouvert à la notion de citoyenneté des patients, où l'hospitalisation se fait majoritairement à leur demande, pour des séjours libres et de plus courte durée. Pour l'auteur, la vulnérabilité nouvelle du corps infirmier, confronté de tout temps à la maîtrise de la déraison, renvoie en grande partie au positionnement et aux orientations actuelles de la profession infirmière, sources de décalages identitaires. La fonction d'autorité par exemple n'est ni enseignée, ni mise en situation aujourd'hui. Pour appuyer sa démonstration, l'auteur procède à l'observation attentive d'un hôpital donné, élargie à l'ensemble des établissements français de psychiatrie publique. Volontairement orientée en direction des professionnels exerçant en psychiatrie, soignants ou gestionnaires, l'analyse présentée ici propose une représentation non fataliste de la violence envisagée principalement comme un défi pour les établissements hospitaliers concernés.
Si la violence dans les hôpitaux psychiatriques correspond à un thème ancien qui a déjà fait l'objet de nombreuses dénonciations, la violence dont il est question ici, celle des soignés sur les soignants, relève d'une réalité peu traitée jusque-là. Elle fait même figure de paradoxe, dans un lieu où la coercition est justement exercée par ceux qui apparaissent ici victimes de corps à corps suffisamment violents pour donner lieu à des accidents de travail reconnus. D'autant que cette violence se situe dans un contexte aujourd'hui plus ouvert à la notion de citoyenneté des patients, où l'hospitalisation se fait majoritairement à leur demande, pour des séjours libres et de plus courte durée. Pour l'auteur, la vulnérabilité nouvelle du corps infirmier, confronté de tout temps à la maîtrise de la déraison, renvoie en grande partie au positionnement et aux orientations actuelles de la profession infirmière, sources de décalages identitaires. La fonction d'autorité par exemple n'est ni enseignée, ni mise en situation aujourd'hui. Pour appuyer sa démonstration, l'auteur procède à l'observation attentive d'un hôpital donné, élargie à l'ensemble des établissements français de psychiatrie publique. Volontairement orientée en direction des professionnels exerçant en psychiatrie, soignants ou gestionnaires, l'analyse présentée ici propose une représentation non fataliste de la violence envisagée principalement comme un défi pour les établissements hospitaliers concernés.