Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
La question de la capacité de la sociologie à se constituer comme science est banale et revient régulièrement. Comme souvent dans un tel cas, la multiplicité...
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La question de la capacité de la sociologie à se constituer comme science est banale et revient régulièrement. Comme souvent dans un tel cas, la multiplicité des réponses obscurcit d'autant plus le débat que chacun le croit définitivement tranché et se sent autorisé à camper sereinement sur ses positions.
Le dossier est ici à nouveau ouvert, dans une perspective non plus polémique mais analytique. L'idée de normativité scientifique - c'est-à-dire de système de normes commentant l'activité des chercheurs - en est le fil conducteur. Divers auteurs, sociologues pour la plupart, mais aussi philosophe comme Gilles Gaston Granger ou Pierre Livet, ont accepté de confronter des poires de vue issus des diverses traditions et pratiques de la recherche sociologique.
Quantitativisme et qualitativisme, phénoménologie et positivisme, ces étiquettes qui, parmi tant d'autres, définissent souvent des camps retranchés et des langages irréductibles, ne sont ici que des positions également pertinentes à partir desquelles les divers auteurs engagent le dialogue. L'enjeu n'est pas de consacrer le triomphe d'une approche sur une autre ni de mettre en scène une sociologie rêvée, mais de procéder au travail commun de réflexivité qu'exige son exercice quotidien.