Socialisme Ou Barbarie. Un Engagement Politique Et Intellectuel Dans La France De L'Apres-Guerre

Par : Philippe Gottraux

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  • Nombre de pages427
  • PrésentationBroché
  • Poids0.67 kg
  • Dimensions15,5 cm × 23,5 cm × 3,5 cm
  • ISBN2-601-03219-7
  • EAN9782601032192
  • Date de parution26/11/2002
  • CollectionSciences politiques & sociales
  • ÉditeurPayot Lausanne

Résumé

De 1949 à 1967, le groupe et la revue Socialisme ou Barbarie ont détonné dans la gauche française, qui succombait souvent aux sirènes de la " Patrie du socialisme " et confondait facilement marxisme et stalinisme. Tout en s'affirmant anticapitaliste, Socialisme ou Barbarie n'a cessé, contre vents et marées, de critiquer l'URSS, le stalinisme, les partis communistes et la bureaucratisation du mouvement ouvrier, à l'Est comme à l'Ouest. Les idées de Socialisme ou Barbarie rencontrent un plus large public dans le sillage de Mai 1968, puis de la conjoncture antitotalitaire de la seconde moitié des années soixante-dix. Le trajet de Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, deux anciens animateurs du groupe, n'est pas étranger à cet impact posthume. Ce livre retrace, d'une part, la riche aventure de cette " avant-garde ". Il évoque ainsi la connivence conflictuelle au sein de l'extrême gauche, les rapports tendus avec le champ intellectuel, les débats internes agités (sur l'organisation, le marxisme, notamment), les multiples efforts entrepris pour influer sur la pratique politique, etc. Il rend compte, d'autre part, du processus qui conduit un collectif de militants à cesser ses activités politiques, et mène de la sorte une sociologie de l'engagement, abordée sous l'angle paradoxal du désengagement. Cette étude, qui s'appuie sur de nombreuses sources, en partie inédites (procès-verbaux d'assemblées, bulletins internes, témoignages d'anciens protagonistes, tracts, etc.), enrichit du même coup la connaissance de la France de l'après-guerre, notamment sous l'angle de l'attitude politique des intellectuels.
De 1949 à 1967, le groupe et la revue Socialisme ou Barbarie ont détonné dans la gauche française, qui succombait souvent aux sirènes de la " Patrie du socialisme " et confondait facilement marxisme et stalinisme. Tout en s'affirmant anticapitaliste, Socialisme ou Barbarie n'a cessé, contre vents et marées, de critiquer l'URSS, le stalinisme, les partis communistes et la bureaucratisation du mouvement ouvrier, à l'Est comme à l'Ouest. Les idées de Socialisme ou Barbarie rencontrent un plus large public dans le sillage de Mai 1968, puis de la conjoncture antitotalitaire de la seconde moitié des années soixante-dix. Le trajet de Cornelius Castoriadis et Claude Lefort, deux anciens animateurs du groupe, n'est pas étranger à cet impact posthume. Ce livre retrace, d'une part, la riche aventure de cette " avant-garde ". Il évoque ainsi la connivence conflictuelle au sein de l'extrême gauche, les rapports tendus avec le champ intellectuel, les débats internes agités (sur l'organisation, le marxisme, notamment), les multiples efforts entrepris pour influer sur la pratique politique, etc. Il rend compte, d'autre part, du processus qui conduit un collectif de militants à cesser ses activités politiques, et mène de la sorte une sociologie de l'engagement, abordée sous l'angle paradoxal du désengagement. Cette étude, qui s'appuie sur de nombreuses sources, en partie inédites (procès-verbaux d'assemblées, bulletins internes, témoignages d'anciens protagonistes, tracts, etc.), enrichit du même coup la connaissance de la France de l'après-guerre, notamment sous l'angle de l'attitude politique des intellectuels.