Si c’était un oiseau, ce serait l’émerillon
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- Nombre de pages216
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.262 kg
- Dimensions14,8 cm × 21,0 cm × 1,4 cm
- ISBN978-2-37827-966-0
- EAN9782378279660
- Date de parution12/07/2024
- ÉditeurSpinelle Editions
Résumé
"Le premier jour, Anja crut qu'une tragédie s'était abattue sur elle. Quelque chose d'infiniment grave, de traître et de mortel. Lorsque ses paupières se fermaient, elle voyait des images d'un corps disloqué sous un camion, de poumons percés par un fou, ou d'une maladie foudroyante et incurable. C'était pire lorsqu'elle se forçait à garder les yeux ouverts, car rien n'est plus terrifiant que l'absence révélée en pleine lumière.
Elle contemplait son appartement silencieux, une anxiété hypocondriaque la submergeant. Elle ressentait le vide en elle, réclamant sa présence, traquant son rire en écho, son regard glissant entre ses seins, l'horoscope qu'il lisait dans le marc de café, les peluches qui s'animaient comme dans un dessin animé, le trou béant dans le canapé, et sa voix du matin, sa voix de janvier, répétant qu'ils étaient si chanceux.
"
Elle contemplait son appartement silencieux, une anxiété hypocondriaque la submergeant. Elle ressentait le vide en elle, réclamant sa présence, traquant son rire en écho, son regard glissant entre ses seins, l'horoscope qu'il lisait dans le marc de café, les peluches qui s'animaient comme dans un dessin animé, le trou béant dans le canapé, et sa voix du matin, sa voix de janvier, répétant qu'ils étaient si chanceux.
"
"Le premier jour, Anja crut qu'une tragédie s'était abattue sur elle. Quelque chose d'infiniment grave, de traître et de mortel. Lorsque ses paupières se fermaient, elle voyait des images d'un corps disloqué sous un camion, de poumons percés par un fou, ou d'une maladie foudroyante et incurable. C'était pire lorsqu'elle se forçait à garder les yeux ouverts, car rien n'est plus terrifiant que l'absence révélée en pleine lumière.
Elle contemplait son appartement silencieux, une anxiété hypocondriaque la submergeant. Elle ressentait le vide en elle, réclamant sa présence, traquant son rire en écho, son regard glissant entre ses seins, l'horoscope qu'il lisait dans le marc de café, les peluches qui s'animaient comme dans un dessin animé, le trou béant dans le canapé, et sa voix du matin, sa voix de janvier, répétant qu'ils étaient si chanceux.
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Elle contemplait son appartement silencieux, une anxiété hypocondriaque la submergeant. Elle ressentait le vide en elle, réclamant sa présence, traquant son rire en écho, son regard glissant entre ses seins, l'horoscope qu'il lisait dans le marc de café, les peluches qui s'animaient comme dans un dessin animé, le trou béant dans le canapé, et sa voix du matin, sa voix de janvier, répétant qu'ils étaient si chanceux.
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