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Toujours aux prises avec les questions les plus actuelles qui agitent la société française, Houellebecq expose, avec maestria et un humour teinté d'ironie, les destinées individuelles en proie à la fatigue de vivre. L'amour semble seul capable de donner sens à l'existence. L'obsession sexuelle tient ainsi une place importante dans le roman mais également l'angoisse de l'impuissance.
Florent-Claude,ingénieur agronome détestant son prénom,se souvient de ses amours ratées,n'ayant plus de désir que dans un antidépresseur à base de sérotonine et dans l'alcool.Les regrets le hantent;l'obsèdent de plus en plus.A la poursuite de Camille,celle qu'il a le plus aimée vingt ans plus tôt,avec qui il a tout gâché,il est amené à soutenir un ancien copain de fac,agriculteur désespéré.
Dénonçant l'hyper-libéralisme de l'Europe et l'ultra-consommation,Houellebecq passe d'un ton à l'autre,d'un sujet à l'autre,créant ainsi des effets de comique,des effets de vérité,en
cultivant toujours les paradoxes.Un très bon cru!
FAITES-VOUS VOTRE PROPRE AVIS !
Michel Houellebecq est un grand sociologue. On dira tout ce que l’on veut de l’écrivain, de la personne, mais son talent, mais sa finesse d’analyse, de projection de la société française reste remarquable.
Ce septième roman n’échappe pas à la règle et à son œil, son acuité. Le voilà qui dissèque la France qui grogne, qui bouscule, celle qui se lève et se relève. Celle du bas.
Bien sûr, c’est d’un cynisme fou, et il va parfois loin trop loin... Bien sûr qu’il faut lire Houellebecq avec du recul et du second degré, puisqu’il nous emmène là où on ne veut pas aller, nous montre ce que l’on ne veut pas voir.
Oui, mais reste l’importance de son propos, qui nous donne tous – à ses admirateurs comme à ses détracteurs – matière à réfléchir, et à penser le monde d’aujourd’hui.