Séismes en provence. Du tremblement de terre de Lambesc de 1909 à la Provence sismique d'aujourd'hui
Par :Formats :
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages95
- PrésentationBroché
- Poids0.515 kg
- Dimensions22,5 cm × 22,5 cm × 0,8 cm
- ISBN978-2-912366-79-5
- EAN9782912366795
- Date de parution24/06/2009
- ÉditeurCampanile (Editions)
- PréfacierXavier Le Pichon
Résumé
Dans l'imaginaire populaire, la Provence est généralement associée à la douceur de vivre, au pittoresque de ses paysages, à la générosité de son climat. On sait nettement moins qu'elle fut le siège du séisme le plus meurtrier jamais enregistré en France. En ce début du mois de juin 1909, à quelques kilomètres de profondeur sous les collines de Trévaresse, au Nord-Ouest de la ville d'Aix-en-Provence, l'écorce terrestre est sur le point de céder. La vie bat son plein en Provence, la société s'ouvre progressivement à la modernité et les conditions de vie deviennent moins rudes malgré une agriculture qui n'est pas encore modernisée. Georges Clemenceau, devenu Président du Conseil et ministre de l'intérieur, s'oppose vigoureusement aux mouvements de grèves (notamment sur le port de Marseille) et aux syndicats dont Jean Jaurès est le chef de file. Le 11 juin, il est 21h15 lorsque la terre se met à trembler. Dans la rue, à la maison, dans les champs, le grondement sourd couvre les hurlements, les terribles secousses renversent les meubles et fissurent les murs. Les gens, incrédules tentent de garder l'équilibre. Aux fracas abominables, aux cris de frayeur et à la panique des corps, succèdent rapidement le silence et l'obscurité. Il n'aura fallu que 10 secondes pour occasionner de terribles dégâts et sceller le destin des dizaines de victimes ensevelies. Une question essentielle demeure : les Provençaux, et de façon plus large les habitants de la région PACA sont-ils mieux préparés que leurs mieux à affronter de nouveau un tel séisme ? Même si des progrès considérables ont été réalisés dans les domaines de la prévention du risque sismique et de l'organisation des secours, la réponse est probablement non, ou disons pas vraiment. C'est pourquoi en proposant sous une forme accessible et condensée des éléments de connaissance et de souvenir, cet ouvrage participera peut-être à accentuer la prise de conscience qu'en Provence nous vivons dans une des régions les plus sismiques d'Europe.
Dans l'imaginaire populaire, la Provence est généralement associée à la douceur de vivre, au pittoresque de ses paysages, à la générosité de son climat. On sait nettement moins qu'elle fut le siège du séisme le plus meurtrier jamais enregistré en France. En ce début du mois de juin 1909, à quelques kilomètres de profondeur sous les collines de Trévaresse, au Nord-Ouest de la ville d'Aix-en-Provence, l'écorce terrestre est sur le point de céder. La vie bat son plein en Provence, la société s'ouvre progressivement à la modernité et les conditions de vie deviennent moins rudes malgré une agriculture qui n'est pas encore modernisée. Georges Clemenceau, devenu Président du Conseil et ministre de l'intérieur, s'oppose vigoureusement aux mouvements de grèves (notamment sur le port de Marseille) et aux syndicats dont Jean Jaurès est le chef de file. Le 11 juin, il est 21h15 lorsque la terre se met à trembler. Dans la rue, à la maison, dans les champs, le grondement sourd couvre les hurlements, les terribles secousses renversent les meubles et fissurent les murs. Les gens, incrédules tentent de garder l'équilibre. Aux fracas abominables, aux cris de frayeur et à la panique des corps, succèdent rapidement le silence et l'obscurité. Il n'aura fallu que 10 secondes pour occasionner de terribles dégâts et sceller le destin des dizaines de victimes ensevelies. Une question essentielle demeure : les Provençaux, et de façon plus large les habitants de la région PACA sont-ils mieux préparés que leurs mieux à affronter de nouveau un tel séisme ? Même si des progrès considérables ont été réalisés dans les domaines de la prévention du risque sismique et de l'organisation des secours, la réponse est probablement non, ou disons pas vraiment. C'est pourquoi en proposant sous une forme accessible et condensée des éléments de connaissance et de souvenir, cet ouvrage participera peut-être à accentuer la prise de conscience qu'en Provence nous vivons dans une des régions les plus sismiques d'Europe.