Secret, Secrets. De L'Intime Au Collectif
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- Nombre de pages153
- PrésentationBroché
- Poids0.275 kg
- Dimensions16,2 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
- ISBN2-8041-3012-6
- EAN9782804130121
- Date de parution25/11/1998
- CollectionOxalis
- ÉditeurDe Boeck
Résumé
Le secret, propre de l'être humain, est chose commune. Comment imaginer un monde sans secrets ? On ne le confondra pas avec l'énigme et encore moins avec le mystère. Se construire un espace pour le secret est indispensable au développement de l'enfant, et il interviendra ensuite dans tous les domaines, car il faut bien s'adapter au monde.
Le secret intime, qu'il porte sur des fantasmes, des pensées inavouables ou des événements culpabilisants, protège du jugement d'autrui mais ne constitue-t-il pas aussi, comme chez l'enfant, un facteur de cohésion psychique ? Les secrets de la sphère privée couvrent un champ à la fois flou et identifiable par chacun. Ils peuvent être moins difficilement partagés, opération à risque où interviennent la discrétion et l'indiscrétion, la curiosité, l'agressivité et quelques autres ingrédients. Les secrets de famille sont réputés redoutables, au moins dans la famille concernée. Ils peuvent en constituer le ciment, avec toutefois une étanchéité douteuse, surtout sur plusieurs générations. Le secret sociétal concerne au premier chef l'Etat mais aussi la plupart des institutions, depuis les partis politiques jusqu'aux Eglises en passant par les entreprises, sans oublier évidemment les sociétés secrètes. Il confronte au secret professionnel et à celui de l'instruction judiciaire.
Quant à la divulgation, elle forme avec le secret un couple indissociable, lié comme les deux faces d'une monnaie. Elle est si présente, au moins potentiellement, qu'on peut même se demander si elle ne devrait pas constituer un élément de sa définition. Il est vrai que des secrets restent à jamais enfouis et cet aspect de la question n'est pas le moins intéressant.
Le secret, propre de l'être humain, est chose commune. Comment imaginer un monde sans secrets ? On ne le confondra pas avec l'énigme et encore moins avec le mystère. Se construire un espace pour le secret est indispensable au développement de l'enfant, et il interviendra ensuite dans tous les domaines, car il faut bien s'adapter au monde.
Le secret intime, qu'il porte sur des fantasmes, des pensées inavouables ou des événements culpabilisants, protège du jugement d'autrui mais ne constitue-t-il pas aussi, comme chez l'enfant, un facteur de cohésion psychique ? Les secrets de la sphère privée couvrent un champ à la fois flou et identifiable par chacun. Ils peuvent être moins difficilement partagés, opération à risque où interviennent la discrétion et l'indiscrétion, la curiosité, l'agressivité et quelques autres ingrédients. Les secrets de famille sont réputés redoutables, au moins dans la famille concernée. Ils peuvent en constituer le ciment, avec toutefois une étanchéité douteuse, surtout sur plusieurs générations. Le secret sociétal concerne au premier chef l'Etat mais aussi la plupart des institutions, depuis les partis politiques jusqu'aux Eglises en passant par les entreprises, sans oublier évidemment les sociétés secrètes. Il confronte au secret professionnel et à celui de l'instruction judiciaire.
Quant à la divulgation, elle forme avec le secret un couple indissociable, lié comme les deux faces d'une monnaie. Elle est si présente, au moins potentiellement, qu'on peut même se demander si elle ne devrait pas constituer un élément de sa définition. Il est vrai que des secrets restent à jamais enfouis et cet aspect de la question n'est pas le moins intéressant.