Redécouvert en 1930 après plusieurs siècles d'oubli, le Strasbourgeois Sébastien Stoskopff a partagé sa carrière entre l'Empire germanique et la France. Après un apprentissage à Hanau près de Francfort, dans l'atelier du peintre Daniel Soreau qui l'initie à l'art de la nature morte, il s'installe à Paris en 1622 et y séjourne près de vingt ans.
Au contact des compositions dépouillées et rigoureuses des artistes de l'école parisienne de nature morte, il approfondit son art en lui apportant l'austérité, la densité et le silence qui font la force tant des Déjeuners ou des Cuisines que des Trompe-l'œil, des natures mortes allégoriques ou moralisantes, telles les Vanités ou les Cinq Sens.
En 1641, Stoskopff est de retour à Strasbourg. Ses compositions raffinées, mêlant scintillement des pièces d'orfèvrerie et transparence des verres, transfigurent, dans une pénombre savamment organisée, les objets même les plus simples.
Redécouvert en 1930 après plusieurs siècles d'oubli, le Strasbourgeois Sébastien Stoskopff a partagé sa carrière entre l'Empire germanique et la France. Après un apprentissage à Hanau près de Francfort, dans l'atelier du peintre Daniel Soreau qui l'initie à l'art de la nature morte, il s'installe à Paris en 1622 et y séjourne près de vingt ans.
Au contact des compositions dépouillées et rigoureuses des artistes de l'école parisienne de nature morte, il approfondit son art en lui apportant l'austérité, la densité et le silence qui font la force tant des Déjeuners ou des Cuisines que des Trompe-l'œil, des natures mortes allégoriques ou moralisantes, telles les Vanités ou les Cinq Sens.
En 1641, Stoskopff est de retour à Strasbourg. Ses compositions raffinées, mêlant scintillement des pièces d'orfèvrerie et transparence des verres, transfigurent, dans une pénombre savamment organisée, les objets même les plus simples.