Se faire contemporain

Par : Altaïr Despres
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  • Nombre de pages286
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.525 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-85944-941-4
  • EAN9782859449414
  • Date de parution25/02/2016
  • CollectionHomme et société
  • ÉditeurPublications de la Sorbonne

Résumé

La mondialisation culturelle cesse d’apparaître comme un phénomène irrépressible et vague dès l’instant où l’on investit ses lieux les plus concrets, pour la saisir en pratique. A cette échelle ethnographique, la danse contemporaine africaine, qui est l’objet de ce livre, révèle sa face la moins visible, notamment pour le public cultivé occidental, amateur d’oeuvres venues d’ailleurs. On y voit comment des techniques chorégraphiques nouvelles s’imposent aujourd’hui en Afrique.
On comprend que l’émergence d’une forme «contemporaine» de danse repose de façon décisive sur la formation de réseaux institutionnels, d’intérêts sociaux, de rapports à l’art et à la culture, de manières légitimes de parler et de se parler, de trajectoires biographiques et finalement, de personnalités inédites de danseurs et de chorégraphes, qui en viennent à incarner, entre «ici» et «là-bas», l’art africain internationalisé.
Au-delà, on saisit ce que la mondialisation culturelle signifie en Afrique, compte tenu de la force particulière qu’y prend le rapport entre le Nord et le Sud. Le cas de la danse contemporaine montre qu’il s’agit presque toujours de composer avec une domination inséparablement économique, politique et culturelle. Parfois pour s’y conformer au mieux, comme lorsque les danseurs s’efforcent de doser techniques «traditionnelles» et «techniques contemporaines», suivant en cela le goût (et les injonctions) des programmateurs européens.
Parfois au contraire pour tâcher de subvertir cette domination : ainsi lorsque l’engagement chorégraphique est avant tout utilisé comme une ressource économique et migratoire, bien loin de la «vocation». Finalement, le portrait vivant qu’Altaïr Despres fait de la danse contemporaine en Afrique nous parle de l’inégalité symbolique dans le monde d’aujourd’hui. Au-delà des visions heureuses du «métissage», qui peut prétendre à l’art et à la légitimité culturelle internationale ? Qui peut imposer son style, et qu’est-ce que cela implique pour les autres ? Comment penser ce pouvoir, sans le réduire à une affaire esthétique ?
La mondialisation culturelle cesse d’apparaître comme un phénomène irrépressible et vague dès l’instant où l’on investit ses lieux les plus concrets, pour la saisir en pratique. A cette échelle ethnographique, la danse contemporaine africaine, qui est l’objet de ce livre, révèle sa face la moins visible, notamment pour le public cultivé occidental, amateur d’oeuvres venues d’ailleurs. On y voit comment des techniques chorégraphiques nouvelles s’imposent aujourd’hui en Afrique.
On comprend que l’émergence d’une forme «contemporaine» de danse repose de façon décisive sur la formation de réseaux institutionnels, d’intérêts sociaux, de rapports à l’art et à la culture, de manières légitimes de parler et de se parler, de trajectoires biographiques et finalement, de personnalités inédites de danseurs et de chorégraphes, qui en viennent à incarner, entre «ici» et «là-bas», l’art africain internationalisé.
Au-delà, on saisit ce que la mondialisation culturelle signifie en Afrique, compte tenu de la force particulière qu’y prend le rapport entre le Nord et le Sud. Le cas de la danse contemporaine montre qu’il s’agit presque toujours de composer avec une domination inséparablement économique, politique et culturelle. Parfois pour s’y conformer au mieux, comme lorsque les danseurs s’efforcent de doser techniques «traditionnelles» et «techniques contemporaines», suivant en cela le goût (et les injonctions) des programmateurs européens.
Parfois au contraire pour tâcher de subvertir cette domination : ainsi lorsque l’engagement chorégraphique est avant tout utilisé comme une ressource économique et migratoire, bien loin de la «vocation». Finalement, le portrait vivant qu’Altaïr Despres fait de la danse contemporaine en Afrique nous parle de l’inégalité symbolique dans le monde d’aujourd’hui. Au-delà des visions heureuses du «métissage», qui peut prétendre à l’art et à la légitimité culturelle internationale ? Qui peut imposer son style, et qu’est-ce que cela implique pour les autres ? Comment penser ce pouvoir, sans le réduire à une affaire esthétique ?
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