Se blesser soi-même. Une jeunesse autocontrôlée

Par : Baptiste Brossard

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages352
  • PrésentationBroché
  • Poids0.316 kg
  • Dimensions13,9 cm × 18,7 cm × 2,6 cm
  • ISBN978-2-36279-110-9
  • EAN9782362791109
  • Date de parution30/04/2014
  • CollectionEssai sociologie
  • ÉditeurAlma Editeur

Résumé

Se couper, se brûler, se frapper soi-même ou avec un objet : c'est la méthode qu'utilisent une partie des individus, majoritairement des adolescents ou des jeunes adultes, pour se soulager des tensions qui jalonnent leur quotidien, supporter leur histoire personnelle, exprimer un certain " mal-être ". A partir d'une enquête de terrain qui lui a permis de recueillir de nombreux témoignages dans un cadre clinique ou via les réseaux sociaux, Baptiste Brossard à chercher à comprendre comment un individu envisage de se blesser, commence à se blesser, recommence, et éventuellement arrête ; comment la vie en société produit chez certains le désir de s'automutiler, et en retour ce que l'automutilation nous dit de la vie en société.
Il démontrer que l'automutilation est une pratique juvénile utilisée pour s'autocontrôler (" ne pas péter les plombs "). Il s'agit, en fait, de transgresser la norme pour mieux la respecter. Ce travail remarquable, édifiant, d'une clarté extrême, met en lumière la terrible solitude de la jeunesse contemporaine qui loin des cadres et des institutions s'organise seule pour gérer sa souffrance. En s'infligeant des souffrances...
Se couper, se brûler, se frapper soi-même ou avec un objet : c'est la méthode qu'utilisent une partie des individus, majoritairement des adolescents ou des jeunes adultes, pour se soulager des tensions qui jalonnent leur quotidien, supporter leur histoire personnelle, exprimer un certain " mal-être ". A partir d'une enquête de terrain qui lui a permis de recueillir de nombreux témoignages dans un cadre clinique ou via les réseaux sociaux, Baptiste Brossard à chercher à comprendre comment un individu envisage de se blesser, commence à se blesser, recommence, et éventuellement arrête ; comment la vie en société produit chez certains le désir de s'automutiler, et en retour ce que l'automutilation nous dit de la vie en société.
Il démontrer que l'automutilation est une pratique juvénile utilisée pour s'autocontrôler (" ne pas péter les plombs "). Il s'agit, en fait, de transgresser la norme pour mieux la respecter. Ce travail remarquable, édifiant, d'une clarté extrême, met en lumière la terrible solitude de la jeunesse contemporaine qui loin des cadres et des institutions s'organise seule pour gérer sa souffrance. En s'infligeant des souffrances...