SchrummSchrumm ou l'excursion dominicale aux sables mouvants

Par : Fernand Combet
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  • Nombre de pages350
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.355 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-07-077718-9
  • EAN9782070777181
  • Date de parution16/03/2006
  • ÉditeurVerticales
  • PréfacierEric Dussert

Résumé

Publié il y a 40 ans par Jean-Jacques Pauvert, SchrummSchrumm, premier roman de Fernand Combet, fut, dès sa parution, salué comme un livre important. En témoignent ces quelques extraits de la critique littéraire en 1966. Combet a écrit un beau livre tranquillement féroce, où l'air devient irrespirable. Un livre important, aussi, dont on n'a pas fini d'épuiser les significations, les mines. (...) C'est le Livre du Doute - et le doute est à mes yeux l'un des plus puissants motifs de la réflexion, ou besoin d'écrire. Fernand Combet s'inscrit dans la lignée où se compte quelques-uns des écrivains les plus originaux de notre époque. Il fait songer à Kafka et à ses personnages prisonniers d'un système auquel on ne peut échapper. Le tort de SchrummSchrumm, c'est de n'avoir pas abdiqué toute pensée. Dans un monde mécanique et magique, il a conservé un esprit logique : c'est un damné, dont Combet vient de décrire l'enfer. Réalité et théâtre s'imbriquent à merveille dans ce conte sadique. Ce n'est pas un roman agréable à lire mais son humour noir est fascinant car tout est construit, pensé, pesé. Malgré soi on est entraîné vers ces fameux Sables Mouvants. Fernand Combet détruit l'humour même, il construit une parfaite machine mystifiante dont l'agencement précis, infiniment arbitraire, avec ses simplifications ou ses curieux ornements, parait correspondre en tous points à notre Folie et à notre Sagesse. Issu d'une imagination que certains jugeront sans nul doute délirante, Schrumm Schrumm paraîtra peut-être à quelques-uns extrêmement irritant. Pour nous, il s'agit du roman le plus original qu'il nous ait été donné de lire depuis longtemps.
Publié il y a 40 ans par Jean-Jacques Pauvert, SchrummSchrumm, premier roman de Fernand Combet, fut, dès sa parution, salué comme un livre important. En témoignent ces quelques extraits de la critique littéraire en 1966. Combet a écrit un beau livre tranquillement féroce, où l'air devient irrespirable. Un livre important, aussi, dont on n'a pas fini d'épuiser les significations, les mines. (...) C'est le Livre du Doute - et le doute est à mes yeux l'un des plus puissants motifs de la réflexion, ou besoin d'écrire. Fernand Combet s'inscrit dans la lignée où se compte quelques-uns des écrivains les plus originaux de notre époque. Il fait songer à Kafka et à ses personnages prisonniers d'un système auquel on ne peut échapper. Le tort de SchrummSchrumm, c'est de n'avoir pas abdiqué toute pensée. Dans un monde mécanique et magique, il a conservé un esprit logique : c'est un damné, dont Combet vient de décrire l'enfer. Réalité et théâtre s'imbriquent à merveille dans ce conte sadique. Ce n'est pas un roman agréable à lire mais son humour noir est fascinant car tout est construit, pensé, pesé. Malgré soi on est entraîné vers ces fameux Sables Mouvants. Fernand Combet détruit l'humour même, il construit une parfaite machine mystifiante dont l'agencement précis, infiniment arbitraire, avec ses simplifications ou ses curieux ornements, parait correspondre en tous points à notre Folie et à notre Sagesse. Issu d'une imagination que certains jugeront sans nul doute délirante, Schrumm Schrumm paraîtra peut-être à quelques-uns extrêmement irritant. Pour nous, il s'agit du roman le plus original qu'il nous ait été donné de lire depuis longtemps.