Schopenhauer

Par : Christophe Bouriau
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions12,4 cm × 18,5 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-251-76074-2
  • EAN9782251760742
  • Date de parution23/11/2013
  • CollectionFigures du savoir
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

Arthur Schopenhauer (1788-1860), philosophe allemand nommé "le pessimiste de Francfort", héritier de Kant, s'inspirant de la sagesse hindouiste et bouddhiste, a imprimé une marque durable sur la philosophie en faisant du vouloir inconscient "la moelle substantielle de l'univers" et l'élément déterminant en l'homme. Inventeur de la démarche généalogique, il interprète toutes les manifestations humaines (comportement, texte, discours, etc) à la lumière d'un sens latent qu'on peut découvrir sous le sens manifeste en remontant au type de volonté qui s'exprime dans chaque manifestation.
Nietzsche, Marx et Freud se souviendront de la leçon et s'attacheront à détecter les aspirations profondes qui se travestissent dans les attitudes et déclarations assumées par les individus ou les groupes sociaux. A ce titre, on peut dire que Schopenhauer préfigure "les penseurs du soupçon". Christophe Bouriau expose ici cette philosophie du sens en partant de son fondement métaphysique, le "vouloir-vivre", pour développer ensuite la portée existentielle de cette intuition initiale.
Le vouloir est en effet à la source du mal, c'est-à-dire de la souffrance (le mal subi) et de l'injustice (le mal commis). A l'encontre de ce que soutient Nietzsche, Schopenhauer n'entend pas "nous disposer à la résignation" face au mal. Il nous propose plutôt trois voies pour le contrer : l'expérience esthétique, la morale de la compassion et l'ascèse. L'ouvrage se clôt sur la postérité de cette pensée atypique et en particulier de son concept d'"inconscient".
Arthur Schopenhauer (1788-1860), philosophe allemand nommé "le pessimiste de Francfort", héritier de Kant, s'inspirant de la sagesse hindouiste et bouddhiste, a imprimé une marque durable sur la philosophie en faisant du vouloir inconscient "la moelle substantielle de l'univers" et l'élément déterminant en l'homme. Inventeur de la démarche généalogique, il interprète toutes les manifestations humaines (comportement, texte, discours, etc) à la lumière d'un sens latent qu'on peut découvrir sous le sens manifeste en remontant au type de volonté qui s'exprime dans chaque manifestation.
Nietzsche, Marx et Freud se souviendront de la leçon et s'attacheront à détecter les aspirations profondes qui se travestissent dans les attitudes et déclarations assumées par les individus ou les groupes sociaux. A ce titre, on peut dire que Schopenhauer préfigure "les penseurs du soupçon". Christophe Bouriau expose ici cette philosophie du sens en partant de son fondement métaphysique, le "vouloir-vivre", pour développer ensuite la portée existentielle de cette intuition initiale.
Le vouloir est en effet à la source du mal, c'est-à-dire de la souffrance (le mal subi) et de l'injustice (le mal commis). A l'encontre de ce que soutient Nietzsche, Schopenhauer n'entend pas "nous disposer à la résignation" face au mal. Il nous propose plutôt trois voies pour le contrer : l'expérience esthétique, la morale de la compassion et l'ascèse. L'ouvrage se clôt sur la postérité de cette pensée atypique et en particulier de son concept d'"inconscient".
Schopenhauer
Christophe Bouriau
E-book
13,99 €