Saul Ascher. Un philosophe juif allemand entre Révolution française et Restauration prussienne suivi de La Germanomanie (1815) et La Célébration de Luther sur la Wartburg (1818) de Saul Ascher, adaptés et annotés par Jacques Aron
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- Nombre de pages110
- PrésentationBroché
- Poids0.142 kg
- Dimensions13,0 cm × 21,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-343-12947-1
- EAN9782343129471
- Date de parution01/10/2017
- CollectionOuverture philosophique
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
Saul Ascher (1767-1822) est un philosophe allemand autodidacte de la fin du Siècle des Lumières, qui ressent très tôt la fragilité de sa condition juive et de l'émancipation décrétée pendant la Révolution française. Durant les guerres napoléoniennes, les Etats de culture et de langue allemandes, religieusement divisés depuis la Réforme, ont été alliés ou adversaires de la France. La Prusse et sa capitale Berlin ont été occupées pendant six ans.
Après la défaite de l'Empereur à Waterloo, l'aspiration à l'unité nationale allemande se fraie difficilement un chemin dans des structures féodales partiellement restaurées. Ascher comprend très vite que les Juifs risquent de faire les frais de ces tensions internes, qui, de fait, se radicaliseront un siècle après sa mort et déboucheront, après deux conflits mondiaux, sur le génocide des Juifs européens.
Lire aujourd'hui ses deux ouvrages les plus lucides, La Germanomanie (1815) et La Célébration de Luther sur la Wartburg (1818), en traduction française, peut contribuer à la connaissance réciproque des peuples à la recherche de paix et de stabilité dans une Europe réconciliée.
Après la défaite de l'Empereur à Waterloo, l'aspiration à l'unité nationale allemande se fraie difficilement un chemin dans des structures féodales partiellement restaurées. Ascher comprend très vite que les Juifs risquent de faire les frais de ces tensions internes, qui, de fait, se radicaliseront un siècle après sa mort et déboucheront, après deux conflits mondiaux, sur le génocide des Juifs européens.
Lire aujourd'hui ses deux ouvrages les plus lucides, La Germanomanie (1815) et La Célébration de Luther sur la Wartburg (1818), en traduction française, peut contribuer à la connaissance réciproque des peuples à la recherche de paix et de stabilité dans une Europe réconciliée.
Saul Ascher (1767-1822) est un philosophe allemand autodidacte de la fin du Siècle des Lumières, qui ressent très tôt la fragilité de sa condition juive et de l'émancipation décrétée pendant la Révolution française. Durant les guerres napoléoniennes, les Etats de culture et de langue allemandes, religieusement divisés depuis la Réforme, ont été alliés ou adversaires de la France. La Prusse et sa capitale Berlin ont été occupées pendant six ans.
Après la défaite de l'Empereur à Waterloo, l'aspiration à l'unité nationale allemande se fraie difficilement un chemin dans des structures féodales partiellement restaurées. Ascher comprend très vite que les Juifs risquent de faire les frais de ces tensions internes, qui, de fait, se radicaliseront un siècle après sa mort et déboucheront, après deux conflits mondiaux, sur le génocide des Juifs européens.
Lire aujourd'hui ses deux ouvrages les plus lucides, La Germanomanie (1815) et La Célébration de Luther sur la Wartburg (1818), en traduction française, peut contribuer à la connaissance réciproque des peuples à la recherche de paix et de stabilité dans une Europe réconciliée.
Après la défaite de l'Empereur à Waterloo, l'aspiration à l'unité nationale allemande se fraie difficilement un chemin dans des structures féodales partiellement restaurées. Ascher comprend très vite que les Juifs risquent de faire les frais de ces tensions internes, qui, de fait, se radicaliseront un siècle après sa mort et déboucheront, après deux conflits mondiaux, sur le génocide des Juifs européens.
Lire aujourd'hui ses deux ouvrages les plus lucides, La Germanomanie (1815) et La Célébration de Luther sur la Wartburg (1818), en traduction française, peut contribuer à la connaissance réciproque des peuples à la recherche de paix et de stabilité dans une Europe réconciliée.