James Sallis, c'est une certaine manière d'écrire le noir, un croisé méditatif paysager, une ambiance feutrée, peuplée d'un passé dont on ne peut se défaire, une architecture parfaite de sentiments et réflexions intimes.
Par un souci pointu du détail où chaque chose trouve sa place, où chaque événement a lieu d'être, une vision éclairée de la psychologie, une justesse languide, la phrase de Sallis se prononce au crépuscule quand les cigales entonnent leur dernier chant.
Il possède l'art de créer des personnages immortels ; Sarah Jane Pullman est immortelle.
James Sallis est le rejeton ultime de Jim Thompson, un Smooth operator à la voix si singulière, unique, en ce sens qu'elle rebat les cartes du roman noir, poker silencieux, évitant avec noblesse les écueils du macabre facile et des larmes de désespoir, la violence y est distillée dans les recoins poussiéreux d'une vie de cahots et de fuite en avant.
En un mot : somptueux.
James Sallis, c'est une certaine manière d'écrire le noir, un croisé méditatif paysager, une ambiance feutrée, peuplée d'un passé dont on ne peut se défaire, une architecture parfaite de sentiments et réflexions intimes.
Par un souci pointu du détail où chaque chose trouve sa place, où chaque événement a lieu d'être, une vision éclairée de la psychologie, une justesse languide, la phrase de Sallis se prononce au crépuscule quand les cigales entonnent leur dernier chant.
Il possède l'art de créer des personnages immortels ; Sarah Jane Pullman est immortelle.
James Sallis est le rejeton ultime de Jim Thompson, un Smooth operator à la voix si singulière, unique, en ce sens qu'elle rebat les cartes du roman noir, poker silencieux, évitant avec noblesse les écueils du macabre facile et des larmes de désespoir, la violence y est distillée dans les recoins poussiéreux d'une vie de cahots et de fuite en avant.
En un mot : somptueux.