Sans oublier

Par : Ariane Bois

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  • Nombre de pages247
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.34 kg
  • Dimensions14,1 cm × 22,4 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-7144-5698-4
  • EAN9782714456984
  • Date de parution13/02/2014
  • ÉditeurBelfond

Résumé

Lorsqu'elle apprend l'accident qui a coûté la vie à sa mère, une jeune femme voit sa vie exploser. Tout se délite et s'obscurcit dans le ciel de sa mémoire. L'onde de choc atteint ses enfants et son mari. Pour enrayer cette chute libre, il lui faut partir, tenter de se retrouver pour sauver les siens. Récit d'un crash intime, d'une fugue maternelle sur les traces d'un silence familial, Sans oublier raconte comment, pour devenir mère, il faut d'abord cesser d'être une fille.
Une écriture intense qui réconcilie de façon saisissante la noirceur du deuil et la rage de vivre.
Lorsqu'elle apprend l'accident qui a coûté la vie à sa mère, une jeune femme voit sa vie exploser. Tout se délite et s'obscurcit dans le ciel de sa mémoire. L'onde de choc atteint ses enfants et son mari. Pour enrayer cette chute libre, il lui faut partir, tenter de se retrouver pour sauver les siens. Récit d'un crash intime, d'une fugue maternelle sur les traces d'un silence familial, Sans oublier raconte comment, pour devenir mère, il faut d'abord cesser d'être une fille.
Une écriture intense qui réconcilie de façon saisissante la noirceur du deuil et la rage de vivre.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Bouleversant !
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/sans-oublier-ecrit-par-ariane-bois.html#more Extrait de mon avis: Un livre que j'ai dévoré tant l'histoire m'a touchée. Il y a de cela quelque temps, j'ai lu La dernière leçon de Noëlle Châtelet, un roman qui est dans la même veine que Sans oublier. On trouve dans ces deux ouvrages les relations intenses entre des mères et leurs filles et l'attachement que ces dernières ont pour leurs mamans. Si dans La dernière leçon, je suis complètement passée à côté de ce que l'auteure a voulu retranscrire de son histoire qui est autobiographique, là dans Sans oublier, qui est un roman, j'ai été complètement transpercée par les émotions de la narratrice. Elle perd très soudainement sa maman dans un crash d'avion et ne s'en remet pas. Elle ne perd pas "que" sa maman, si je puis dire ainsi, elle perd aussi et surtout son pilier, son repère. Pour elle, le monde s'effondre à ce moment précis de sa vie et rien ni personne ne peut l'aider à surpasser sa peine. Elle a pourtant des enfants (un garçon et une fille) ainsi qu'un mari qu'elle aime éperdument, et pourtant, c'est au-dessus de ses forces, elle n'arrive pas à reprendre goût à la vie. Notre héroïne s'enfonce dans la dépression, s'enfouit pour mieux se retrouver et pour faire le point sur sa nouvelle vie sans sa mère. Les mois passent et un jour, le hasard met sur son chemin une personne qui va l'aider à mettre des mots sur ses maux. Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/01/sans-oublier-ecrit-par-ariane-bois.html#more Extrait de mon avis: Un livre que j'ai dévoré tant l'histoire m'a touchée. Il y a de cela quelque temps, j'ai lu La dernière leçon de Noëlle Châtelet, un roman qui est dans la même veine que Sans oublier. On trouve dans ces deux ouvrages les relations intenses entre des mères et leurs filles et l'attachement que ces dernières ont pour leurs mamans. Si dans La dernière leçon, je suis complètement passée à côté de ce que l'auteure a voulu retranscrire de son histoire qui est autobiographique, là dans Sans oublier, qui est un roman, j'ai été complètement transpercée par les émotions de la narratrice. Elle perd très soudainement sa maman dans un crash d'avion et ne s'en remet pas. Elle ne perd pas "que" sa maman, si je puis dire ainsi, elle perd aussi et surtout son pilier, son repère. Pour elle, le monde s'effondre à ce moment précis de sa vie et rien ni personne ne peut l'aider à surpasser sa peine. Elle a pourtant des enfants (un garçon et une fille) ainsi qu'un mari qu'elle aime éperdument, et pourtant, c'est au-dessus de ses forces, elle n'arrive pas à reprendre goût à la vie. Notre héroïne s'enfonce dans la dépression, s'enfouit pour mieux se retrouver et pour faire le point sur sa nouvelle vie sans sa mère. Les mois passent et un jour, le hasard met sur son chemin une personne qui va l'aider à mettre des mots sur ses maux. Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Perdre sa mère
Elle a tout pour être heureuse : un mari beau et aimant, deux enfants en plaine santé, un bel appartement, un travail plaisant. Elle a tout pour être heureuse et pourtant...Sous le vernis de la femme épanouie se terrent une soeur effondrée par le suicide de son frère, une fille toujours en recherche de l'approbation maternelle, une mère parfois démunie devant sa fille. Ces fêlures vont se déclarer au grand jour quand sa mère, journaliste, meurt soudainement dans un accident d'hélicoptère au fin fond de la Sibérie. Là, elle perd pied, sombre dans une profonde dépression et doit fuir sa famille dont elle ne pet plus s'occuper. Le hasard la conduit au Chambon-sur-Lignon, village protestant des Cévennes, connu pour avoir accueilli des centaines d'enfants juifs pendant la guerre, où son père a des attaches et où, comme elle va le découvrir, sa mère a passé une partie de son enfance. Il faut vraiment avoir un coeur de pierre pour ne pas être touché par la détresse de cette femme qui s'effondre après le décès de sa mère. Et pourtant...Parfois les gens qui ont tout et qui trouvent le moyen d'être malheureux, et bien..ça agace ! Perdre sa mère est bien sûr un évènement douloureux, voire traumatisant, mais la narratrice n'est plus une enfant, bon sang ! Elle est épaulée par un époux (appelé "L'homme" de façon aussi ridicule qu'énervante) présent et concerné, elle a deux enfants très jeunes dont elle doit s'occuper, alors pourquoi une réaction aussi extrême ? Peut-être parce qu'elle n'en avait pas fini avec cette mère dont elle se dit très proche et dont elle guettait encore et toujours l'approbation mais qui, au fil du récit, semble légèrement cyclothymique. Les agissements de cette mère s'expliquent d'ailleurs par le poids d'un secret qu'elle traîne depuis l'enfance. C'est ce que découvre la narratrice lors de son séjour dans les Cévennes. Une histoire qu'Ariane BOIS amène de façon maladroite en expliquant par un heureux hasard le choix de la destination de son héroïne et sa rencontre avec un kiné qui se trouve être le fils d'une vieille dame qui a connu sa mère. Au passage, elle ajoute une inutile et incompréhensible liaison avec ledit kiné. Tout cela semble artificiel et doit vouloir introduire l'évocation du Chambon-sur-Lignon, village des Cévennes dont les habitants n'ont pas craint de défier les nazis durant la deuxième guerre mondiale. Cette partie est d'ailleurs très intéressante et enrichissante et sauve le livre du naufrage. Ariane BOIS a-t-elle crée ses personnages de toutes pièces ou s'est-elle inspirée de sa propre histoire? Auquel cas, ce récit auto-centré ne serait que l'indécent étalage de ses sentiments les plus intimes et les moins glorieux...A priori, c'est un roman, prenons-le comme tel même si la question peut se poser. Alors ceux qui ont suffisamment d'empathie pour supporter la crise existentielle d'une femme égoïste et immature seront touchés par cette descente aux enfers décortiquées dans ses moindres détails, les autres subiront les plaintes et gémissements, l'éternel secret de famille, les coïncidences bienvenues et le style parfois un brin grandiloquent.
Elle a tout pour être heureuse : un mari beau et aimant, deux enfants en plaine santé, un bel appartement, un travail plaisant. Elle a tout pour être heureuse et pourtant...Sous le vernis de la femme épanouie se terrent une soeur effondrée par le suicide de son frère, une fille toujours en recherche de l'approbation maternelle, une mère parfois démunie devant sa fille. Ces fêlures vont se déclarer au grand jour quand sa mère, journaliste, meurt soudainement dans un accident d'hélicoptère au fin fond de la Sibérie. Là, elle perd pied, sombre dans une profonde dépression et doit fuir sa famille dont elle ne pet plus s'occuper. Le hasard la conduit au Chambon-sur-Lignon, village protestant des Cévennes, connu pour avoir accueilli des centaines d'enfants juifs pendant la guerre, où son père a des attaches et où, comme elle va le découvrir, sa mère a passé une partie de son enfance. Il faut vraiment avoir un coeur de pierre pour ne pas être touché par la détresse de cette femme qui s'effondre après le décès de sa mère. Et pourtant...Parfois les gens qui ont tout et qui trouvent le moyen d'être malheureux, et bien..ça agace ! Perdre sa mère est bien sûr un évènement douloureux, voire traumatisant, mais la narratrice n'est plus une enfant, bon sang ! Elle est épaulée par un époux (appelé "L'homme" de façon aussi ridicule qu'énervante) présent et concerné, elle a deux enfants très jeunes dont elle doit s'occuper, alors pourquoi une réaction aussi extrême ? Peut-être parce qu'elle n'en avait pas fini avec cette mère dont elle se dit très proche et dont elle guettait encore et toujours l'approbation mais qui, au fil du récit, semble légèrement cyclothymique. Les agissements de cette mère s'expliquent d'ailleurs par le poids d'un secret qu'elle traîne depuis l'enfance. C'est ce que découvre la narratrice lors de son séjour dans les Cévennes. Une histoire qu'Ariane BOIS amène de façon maladroite en expliquant par un heureux hasard le choix de la destination de son héroïne et sa rencontre avec un kiné qui se trouve être le fils d'une vieille dame qui a connu sa mère. Au passage, elle ajoute une inutile et incompréhensible liaison avec ledit kiné. Tout cela semble artificiel et doit vouloir introduire l'évocation du Chambon-sur-Lignon, village des Cévennes dont les habitants n'ont pas craint de défier les nazis durant la deuxième guerre mondiale. Cette partie est d'ailleurs très intéressante et enrichissante et sauve le livre du naufrage. Ariane BOIS a-t-elle crée ses personnages de toutes pièces ou s'est-elle inspirée de sa propre histoire? Auquel cas, ce récit auto-centré ne serait que l'indécent étalage de ses sentiments les plus intimes et les moins glorieux...A priori, c'est un roman, prenons-le comme tel même si la question peut se poser. Alors ceux qui ont suffisamment d'empathie pour supporter la crise existentielle d'une femme égoïste et immature seront touchés par cette descente aux enfers décortiquées dans ses moindres détails, les autres subiront les plaintes et gémissements, l'éternel secret de famille, les coïncidences bienvenues et le style parfois un brin grandiloquent.
Sans oublier
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