Quel regard un enfant peut-il porter sur une personne totalement démunie, assise par terre dans la rue, et tendant la main ?
Que perçoit-il de cette détresse, qu’il ne comprend pas mais qui, inévitablement, le touche ?
Rappelant « Le manteau », très bel album paru chez Gallimard, « Sans détour » parle avec sensibilité de cette grande pauvreté qui frappe de façon aveugle, parfois, même une mère et son enfant.
La petite narratrice a la chance d’avoir une maman qui lui apprend la compassion et l’altruisme.
Jouant sur quatre couleurs maxi, le graphisme épuré de l’album est pudique et délicat, ne révélant jamais les traits des visages.
Le texte à la première personne l’accompagne avec beaucoup de douceur.
Le tout est beau et émouvant.
Quel regard un enfant peut-il porter sur une personne totalement démunie, assise par terre dans la rue, et tendant la main ?
Que perçoit-il de cette détresse, qu’il ne comprend pas mais qui, inévitablement, le touche ?
Rappelant « Le manteau », très bel album paru chez Gallimard, « Sans détour » parle avec sensibilité de cette grande pauvreté qui frappe de façon aveugle, parfois, même une mère et son enfant.
La petite narratrice a la chance d’avoir une maman qui lui apprend la compassion et l’altruisme.
Jouant sur quatre couleurs maxi, le graphisme épuré de l’album est pudique et délicat, ne révélant jamais les traits des visages.
Le texte à la première personne l’accompagne avec beaucoup de douceur.
Le tout est beau et émouvant.