Saint-Junien, un bastion anarchiste en Haute-Vienne (1893-1923)

Par : Christian Dupuy

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  • Nombre de pages227
  • PrésentationBroché
  • Poids0.405 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,3 cm
  • ISBN2-84287-261-4
  • EAN9782842872618
  • Date de parution01/02/2003
  • CollectionHistoire
  • ÉditeurPULIM
  • PréfacierAndré Encrevé

Résumé

L'apparition de l'usine, avatar de la seconde révolution industrielle dans le paysage saint-juniaud de l'extrême fin du XIXe siècle donne naissance à un mouvement ouvrier qui, très vite, fait montre d'une grande virulence. A partir de 1901, un cycle de conflits sociaux divers ébranle la quiétude de la petite cité de Saint-Junien ; la grève et la violence deviennent endémiques, et ce, jusqu'en 1905. A cette date, et à l'instar de Limoges, une tension extrême règne dans le bourg. Toutefois l'embrasement n'a pas lieu. La révolte ouvrière s'étiole puis s'éteint en quelques mois. L'historiographie du mouvement ouvrier haut-viennois a gardé jusqu'à nos jours un curieux silence sur cette période pourtant décisive pour la vie politique de Saint-Junien tout au long du XXe siècle. Peu influents dans la ville de la porcelaine, les anarchistes encadrent et impulsent alors les luttes ouvrières de la cité gantière. Par leur prosélytisme, ils ont sans conteste contribué à instiller en profondeur le ferment révolutionnaire chez une partie de la population saint-juniaude. En 1920, celle- ci se donne une municipalité communiste pour de très longues années.
L'apparition de l'usine, avatar de la seconde révolution industrielle dans le paysage saint-juniaud de l'extrême fin du XIXe siècle donne naissance à un mouvement ouvrier qui, très vite, fait montre d'une grande virulence. A partir de 1901, un cycle de conflits sociaux divers ébranle la quiétude de la petite cité de Saint-Junien ; la grève et la violence deviennent endémiques, et ce, jusqu'en 1905. A cette date, et à l'instar de Limoges, une tension extrême règne dans le bourg. Toutefois l'embrasement n'a pas lieu. La révolte ouvrière s'étiole puis s'éteint en quelques mois. L'historiographie du mouvement ouvrier haut-viennois a gardé jusqu'à nos jours un curieux silence sur cette période pourtant décisive pour la vie politique de Saint-Junien tout au long du XXe siècle. Peu influents dans la ville de la porcelaine, les anarchistes encadrent et impulsent alors les luttes ouvrières de la cité gantière. Par leur prosélytisme, ils ont sans conteste contribué à instiller en profondeur le ferment révolutionnaire chez une partie de la population saint-juniaude. En 1920, celle- ci se donne une municipalité communiste pour de très longues années.
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Christian Dupuy
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