Safia. Un conte de fées républicain

Par : Safia Otokore

Formats :

Disponible d'occasion :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages244
  • PrésentationBroché
  • Poids0.315 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,0 cm
  • ISBN2-221-10308-4
  • EAN9782221103081
  • Date de parution17/02/2005
  • ÉditeurRobert Laffont

Résumé

Je suis née pauvre. Je suis née femme. Je suis née noire. Et je suis née musulmane. Je ne sais pas dans quel ordre je dois classer ces propositions. Mais sur elles, Parfois contre elles aussi, j'ai bâti ma vie, Quand on est pauvre, on fait des choix. On se blinde on devient fort, on ne laisse pas couler ses larmes en pure perte. Quand on est femme, du moins dans le pays où j'ai vu le jour, on apprend à se taire, on apprend à mentir, on apprend à se Quand on a la peau noire, du moins dans le Pays où j'ai choisi de vivre, on doit prouver sa valeur, à chaque instant. Et quand on est musulmane, aujourd'hui dans le monde, on se trouve devant une partition manichéenne et devant la nécessité impérieuse de choisir son camp. Alors mon camp, celui qu'on m'a imposé d'abord, que j'ai appris à domestiquer, à maîtriser ensuite, et que je choisis aujourd'hui en toute liberté, et surtout en toute connaissance, c'est le camp des faibles, des outragés, des oubliés.
Je suis née pauvre. Je suis née femme. Je suis née noire. Et je suis née musulmane. Je ne sais pas dans quel ordre je dois classer ces propositions. Mais sur elles, Parfois contre elles aussi, j'ai bâti ma vie, Quand on est pauvre, on fait des choix. On se blinde on devient fort, on ne laisse pas couler ses larmes en pure perte. Quand on est femme, du moins dans le pays où j'ai vu le jour, on apprend à se taire, on apprend à mentir, on apprend à se Quand on a la peau noire, du moins dans le Pays où j'ai choisi de vivre, on doit prouver sa valeur, à chaque instant. Et quand on est musulmane, aujourd'hui dans le monde, on se trouve devant une partition manichéenne et devant la nécessité impérieuse de choisir son camp. Alors mon camp, celui qu'on m'a imposé d'abord, que j'ai appris à domestiquer, à maîtriser ensuite, et que je choisis aujourd'hui en toute liberté, et surtout en toute connaissance, c'est le camp des faibles, des outragés, des oubliés.