Sadr, une forteresse de Saladin au Sinaï. Histoire et archéologie, 2 volumes

Par : Jean-Michel Mouton

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  • Nombre de pages560
  • PrésentationPack
  • Poids2.17 kg
  • Dimensions22,0 cm × 28,0 cm × 3,4 cm
  • ISBN978-2-87754-255-5
  • EAN9782877542555
  • Date de parution01/12/2010
  • CollectionMémoires de l'Académie
  • ÉditeurAcadémie des Inscriptions AIBL

Résumé

La forteresse de Sadr, dont les ruines dominent le désert de l'Errance au coeur du Sinaï, constitue le témoignage archéologique le plus authentique laissé au Proche-Orient par le célèbre sultan Saladin (1171-1193). Edifiée en pleine époque des Croisades, elle sera abandonnée moins d'un siècle plus tard, une fois le danger représenté par les Francs écarté par les Ayyoubides. Durant les quelques décennies de son usage, Sadr sera tour à tour ou de façon concomitante un avant-poste du djihâd et de la reconquête de la ville sainte de Jérusalem, une place-frontière protégeant le territoire égyptien, une étape caravanière pour les marchands et les pèlerins ainsi qu'une prison pour les émirs rebelles.
De 2001 à 2005, une mission archéologique, soutenue par l'Institut français d'Archéologie orientale du Caire (IFAO) et le laboratoire d'archéologie de l'Université de Picardie, a fouillé ce site, dont on trouvera les résultats des campagnes réunis dans le volume édité par l'AIBL. Si la forteresse y est étudiée sous ses multiples aspects - depuis son système défensif jusqu'à son adaptation au milieu désertique et sa dimension religieuse originale -, c'est aussi la vie d'une garnison au temps des Croisades qui se trouve restituée, comme jamais jusque-là, dans toute sa diversité ethnique et sociale et à travers sa culture matérielle, ses activités militaires, ses pratiques religieuses et profanes ou bien encore alimentaires.
Sadr est l'un des sites proposés par l'Egypte pour être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
La forteresse de Sadr, dont les ruines dominent le désert de l'Errance au coeur du Sinaï, constitue le témoignage archéologique le plus authentique laissé au Proche-Orient par le célèbre sultan Saladin (1171-1193). Edifiée en pleine époque des Croisades, elle sera abandonnée moins d'un siècle plus tard, une fois le danger représenté par les Francs écarté par les Ayyoubides. Durant les quelques décennies de son usage, Sadr sera tour à tour ou de façon concomitante un avant-poste du djihâd et de la reconquête de la ville sainte de Jérusalem, une place-frontière protégeant le territoire égyptien, une étape caravanière pour les marchands et les pèlerins ainsi qu'une prison pour les émirs rebelles.
De 2001 à 2005, une mission archéologique, soutenue par l'Institut français d'Archéologie orientale du Caire (IFAO) et le laboratoire d'archéologie de l'Université de Picardie, a fouillé ce site, dont on trouvera les résultats des campagnes réunis dans le volume édité par l'AIBL. Si la forteresse y est étudiée sous ses multiples aspects - depuis son système défensif jusqu'à son adaptation au milieu désertique et sa dimension religieuse originale -, c'est aussi la vie d'une garnison au temps des Croisades qui se trouve restituée, comme jamais jusque-là, dans toute sa diversité ethnique et sociale et à travers sa culture matérielle, ses activités militaires, ses pratiques religieuses et profanes ou bien encore alimentaires.
Sadr est l'un des sites proposés par l'Egypte pour être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.